Un quart des Français (27%) juge la menace terroriste islamiste très élevée en France alors…
Polémique en Espagne après l’arrestation de deux islamistes marocains
Publié leMohamed Said Badaoui et Amarouch Azbir, deux Marocains résidant en Espagne risquent l’expulsion vers le Maroc. Les deux activistes, très populaires auprès de la communauté musulmane en Catalogne, sont accusés de s’être « radicalisés ».
Badaoui est installé en Espagne depuis plus de 30 ans et Azbir vit dans la commune de Villanova i la Geltrú depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui ils risquent tous les deux d’être renvoyés au Maroc, après avoir été arrêtés ce mardi 18 octobre, rapporte le média ibérique El Periodico.
Plusieurs manifestations de soutien ont été organisées à travers la Catalogne au lendemain de leur arrestation.
Concentració a Reus en en suport a Mohamed Said Badaoui detingut en un procediment d’expulsió irregular. Un nova mostra de racisme institucional! pic.twitter.com/oj4F5gF9wA
— CUP Riudoms (@CUPRiudoms) October 19, 2022
Solidaritat amb Mohamed Badaoui y Amarouch Azbir, detinguts i amenaçats amb l’expulsió pel fet de treballar contra el racisme i per la convivència.
Protesta urgent a la Verneda.
Concentració avui, 20h, Plaça Sant Jaume.#StopIslamofòbiahttps://t.co/FsMFRWqO3f pic.twitter.com/E3ryszUptE— UCFR #StopIslamofòbia #StopVOX (@UCFRcat) October 19, 2022
Très influents, Badaoui est le président de l’Association pour la défense des droits de la communauté musulmane (Adecom), tandis qu’Azbir préside la branche locale de l’association islamique Al Forkan. Leur cas est débattu actuellement au sein du parlement catalan, après que plusieurs partis politiques aient pris leur défense.
Selon les deux hommes en question, la police les accuse de « radicalisme idéologique ». L’Audience nationale, qui s’est prononcée ce jeudi 20 octobre, a refusé de suspendre l’avis d’expulsion contre Mohamed Said Badaoui à qui on reproche l’influence de ses prêches, qui seraient la cause de l’augmentation du radicalisme dans la région de Tarragone.
Le rapport de police, dévoilé par les médias locaux, affirme que Badaoui a « des liens avec des individus radicaux liés au terrorisme » et que ses actions d’endoctrinement ont visé « particulièrement des mineurs, notamment des mineurs non accompagnés d’origine marocaine, les endoctrinant au salafisme le plus radical en profitant de leur situation de vulnérabilité ».