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Vidéo. «Convoi de la liberté» en France : le préfet de police de Paris interdit les manifestations
Publié leLire aussi. Covid-19: Ottawa déclare l’état d’urgence face aux manifestations
« L’organisateur d’une manifestation interdite peut être puni de six mois d’emprisonnement et de 7.500 euros d’amende et les participants seront verbalisés avec une contravention de quatrième classe », soit 135 euros, ajoute la préfecture.
Aucun lieu précis de regroupement dans la capitale n’a encore été mentionné par les organisateurs des convois. « Chacun est libre », avait insisté dimanche dans un chat vidéo Marisa, porte-parole du mouvement Convoy France, qui n’appelle pas directement à une action de regroupement ou de blocage.
Au-delà des restrictions sanitaires, le mouvement se veut plus global avec des revendications concernant le pouvoir d’achat et le coût de l’énergie.
Lundi, une source policière avait indiqué à l’AFP que l’initiative était « prise au sérieux par les autorités », annonçant « des dispositifs de vigilance ».
Nouvel élan ?
« L’évaluation de la menace potentielle fait cependant encore l’objet d’analyses par les services de renseignement, compte tenu du contexte électoral et de la volonté de jouer le mimétisme avec le mouvement canadien », avait ajouté cette source.
Le mouvement est « loin d’être solidement structuré » mais « ce nouveau mode d’action particulièrement médiatique pourrait permettre aux différents groupes contestataires de retrouver un nouvel élan », indique en outre une note du renseignement territorial, citée par RTL et Le Parisien.
Interrogé mercredi à l’issue du Conseil des ministres sur ces « convois de la liberté », le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a estimé que l’exécutif était « lucide, parfaitement conscient qu’il y a une lassitude vis-à-vis de cette épidémie et des mesures qui continuent à s’appliquer ».
« Il y a plus que quelques centaines de milliers de personnes qui en ont marre de vivre avec ce virus et, en France comme partout dans le monde, des mouvements politiques, souvent radicaux, ont cherché à capitaliser sur cette lassitude », avait-il ajouté.
Mais « la France est probablement l’un des pays d’Europe qui a pris le moins de mesures contraignantes », a-t-il ajouté, alors que les autorités ont indiqué envisager, au vue de la décrue de la pandémie, une levée du pass vaccinal pour fin mars ou début avril.