Erdogan attendu la semaine prochaine à la Maison Blanche
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Le président américain Donald Trump recevra son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, la semaine prochaine à Washington, mettant ainsi fin à des semaines d’incertitude quant à savoir si le président turc allait faire ce voyage malgré les tensions sur la Syrie.
« Je viens d’avoir un très bon appel avec le président turc Erdogan (…) J’aurais le plaisir de rencontrer le président Erdogan mercredi prochain, le 13 novembre, à la Maison Blanche! », a écrit M. Trump sur Twitter.
Selon M. Trump, les entretiens avec Erdogan portait sur la situation en Syrie, « la fin des hostilités avec les Kurdes », « l’éradication du terrorisme » et la capture par la Turquie de combattants de Daech.
….Also talked about their Border with Syria, the eradication of terrorism, the ending of hostilities with the Kurds, and many other topics. Look forward to seeing President Erdogan next Wednesday, November 13th at the @WhiteHouse!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) November 6, 2019
« Il m’a informé qu’ils avaient capturé de nombreux combattants de l’Etat islamique qui s’étaient évadés pendant le conflit, y compris une épouse et une sœur du terroriste tueur al Baghdadi…. », a dit le président américain.
Nous avons « également discuté de leur frontière avec la Syrie, de l’éradication du terrorisme, de la fin des hostilités avec les Kurdes et de nombreux autres sujets », a-t-il ajouté.
Le président turc était censé effectuer une visite à Washington, mais le projet avait été compliqué par les retombées du changement de politique de Trump sur la Syrie en septembre.
Trump a annoncé brusquement le mois dernier le retrait des forces américaines du nord de la Syrie à la suite d’un appel téléphonique avec Erdogan. Cette décision a ouvert la voie à une offensive turque dans cette région et une levée de boucliers de la part de législateurs des deux camps qui ont accusé le Locataire de la Maison Blanche d’avoir abandonné les alliés kurdes des Etats-Unis.
Trump a ensuite imposé des sanctions à la Turquie, avant de les révoquer quelques jours plus tard, lorsque l’administration a négocié un cessez-le-feu entre Ankara et les Kurdes.
