La cour d’appel de Casablanca a décidé de juger séparément Hamid Elmahdaouy, le journaliste accusé de « non-dénonciation d’une tentative de nuire à la sécurité intérieure de l’Etat » et les autres prévenus du procès du Hirak. Reporters sans frontières (RSF) demande sa libération immédiate.
Dans un contexte de choc engendré par les lourdes peines prononcées à l’encontre des militants du Hirak, la Cour d’appel de Casablanca donnera son verdict dans quelques heures dans le procès de Hamid Elmahdaouy, directeur du site d’information Badil.info.
Poursuivi pour « non révélation d’attentat contre la sûreté de l’Etat« , sur la base d’appels téléphoniques qu’il avait reçus d’un résidant marocain aux Pays-Bas, le journaliste sera entendu, séparément, dans la soirée de mercredi lors d’une séance d’audition, où son verdict sera prononcé.
A l’issue du premier jour d’audience du procès de Hamid Elmahdaouy, le 25 juin, Reporters sans frontières (RSF) demande sa libération immédiate.