Maâti Monjib condamné à un an de prison pour «atteinte à la sécurité de l’État»
Publié leLa justice a rendu son verdict dans le cadre de l’affaire visant l’historien Maati Monjib ainsi que les six autres journalistes accusés d’«atteinte à la sécurité de l’État». Jusqu’à un an de prison et des amendes allant jusqu’à 10.000 dirhams ont été requises contre les journalistes.
Le tribunal de première instance de Rabat a rendu son verdict dans le cadre du procès de sept journalistes et défenseurs des droits humains au Maroc, poursuivis depuis 2015 pour «atteinte à la sécurité de l’État».
L’historien Maâti Monjib, placé en détention fin décembre 2020 pour des soupçons de « blanchiment d’argent » a été condamné à un an d’emprisonnement et une amende de 10.000 dirhams pour «violation à l’intégrité territoriale et fraude», rapporte ce jeudi 28 janvier le site AlYaoum24.
#morocco court sentenced human rights defender #MaatiMonjib, exiled reporters Hicham Mansouri and Abdessamad Ait Aicha as well as Hicham Kharbichi to 1yr in prison for charges authorities brought in 2015 and which included « threatening domestic security » pic.twitter.com/IfLtBPGTsT
— Souhail Karam (@Massinissa1973) January 28, 2021
Les journalistes Abdessamad Iach, Hicham Khribchi et Hicham Mansouri ont également écopé d’un an de prison et une amende de 10.000 dirhams pour les mêmes chefs d’accusation.
Tandis que Mohamed Essabr a écopé de trois mois de prison avec sursis et une amende de 5.000 dirhams. Les deux autres accusés, Maria Moukrim et Rachid Tarik, ont, quant à eux, écopé d’une amende de 5.000 dirhams.
Pour rappel, l’historien et militant, Maati Monjib, âgé de 60 ans a été arrêté le 29 décembre 2020 à Rabat, suite à l’ouverture d’une nouvelle enquête le visant et l’accusant de « blanchiment de capitaux » après des informations sur des « transferts importants d’argent » et des propriétés immobilières suspectes.
Lire aussi: Amnesty exhorte le Maroc à libérer l’historien Maati Monjib
L’ONG Amnesty International appelait pas plus tard que ce mercredi le Maroc à libérer Maati Monjib et «et abandonner toutes les charges retenues contre lui ».