Les vêtements turcs coûtent désormais plus chers

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Magasin de la marque turque de vêtements de prêt-à-porter et d’accessoires de mode LC Waikiki. Crédit : DR.

Le gouvernement renforce son dispositif de protection commercialle face au textile turc. Les mesures de sauvegarde provisoires appliquées sur les importations de textile-habillement en provenance de la Turquie sont devenues définitives à partir du premier janvier.

 

Après les divers cris d’alarme lancés par les opérateurs économiques, le gouvernement semble prendre au sérieux les menaces des Accords de libre-échange (ALE) sur le tissu économique national. En effet, les mesures de sauvegarde provisoires appliquées sur les importations de textile-habillement en provenance de la Turquie, à savoir les droits d’importation additionnels définitifs de 27%, sont devenues définitives à partir du premier janvier.

Il s’agit d’un droit additionnel ad valorem de 90% du tarif douanier qui leur était appliqué dans le cadre du droit commun jusqu’au 31 décembre 2021. Le droit additionnel provisoire qui était de 22,5%, soit 90% du taux du droit d’importation de 25%.

 

Lire aussi: Le Maroc réfléchit à rompre l’accord de libre-échange avec la Turquie

 

Ces taxes étaient payées par les importateurs en consignation. Ce qui signifie que si les mesures de sauvegarde venaient à être levées, ce surplus consigné devait leur être remboursé, indique L’Economiste dans son édition du jeudi 2 janvier 2020 en précisant qu’ «après la décision du gouvernement de pérenniser les mesures de sauvegarde, les droits consignés deviennent acquis au Trésor.

Le quotidien économique souligne que la liste des produits concernés par le nouveau barème sera actualisée, ajoutant que les exportations de textile-habillement en provenance de Turquie ont augmenté de manière régulière au fil des années pour atteindre 9,5 milliards de dirhams.

Cela s’explique, en grande partie, par l’extension du réseau commercial des marques d’habillement turques comme LC Waikiki.

A noter que face à la concurrence étrangère plusieurs unités industrielles de textile ont été contraintes de mettre la clé sous la porte. Les exemples les plus parlants dans ce cadre sont ceux de Icoz et Cotef, qui approvisionnaient le marché en coton.

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