Le pétrole monte, l’Arabie saoudite et la Russie réduisent leur production

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Le pétrole se tasse après le rebond
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Les cours du pétrole démarraient lundi leur quatrième séance consécutive de hausse alors que deux des trois plus grands producteurs mondiaux, la Russie et l’Arabie saoudite, ont annoncé de nouvelles limites à leur offre. 

Vers 10H50 GMT (12H50 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 0,80% à 76,01 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août, gagnait 0,88% à 71,26 dollars.

L’Arabie saoudite a annoncé qu’elle prolongerait en août sa baisse volontaire de production d’un million de barils par jour, et que ses efforts pourraient encore être étendus dans le temps, selon le ministère de l’Energie cité par l’agence de presse officielle du royaume.

« La source a confirmé que cette réduction volontaire additionnelle vient renforcer les mesures de précaution prises par les pays de l’Opep+ dans le but de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers », a ajouté l’agence de presse.

Et Moscou compte pour sa part réduire ses exportations de 500.000 barils par jour, a assuré le vice-Premier ministre Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes.

Lire aussi. Le pétrole glisse encore, la Russie fragilise le regain d’influence de l’Opep+

« C’est important pour les prix du pétrole car la porte est ouverte à plus de baisses dans les mois à venir », explique à l’AFP Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Pourtant, la réaction des prix du pétrole restait relativement limitée, et les baisses ces derniers mois des objectifs de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (Opep+), menée par la Russie et l’Arabie saoudite, n’ont pas suffi à redresser les cours.

Au premier semestre, le Brent et le WTI ont cédé environ 12%, plombés par une demande chinoise qui peine à redémarrer après les longs confinements dus au Covid-19 et par les craintes d’une récession aux Etats-Unis.

« Les inquiétudes sur la croissance mondiale dominent le marché » et empêchent les prix de l’or noir de décoller, estiment les analystes de ANZ.

Mais selon eux, « les baisses de production de l’Opep+ ne sont pas encore pleinement senties » et quand elles le seront, les prix devraient décoller.

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