Le Maroc organise son premier salon de jeux vidéo

Casques de réalité virtuelle, manettes de jeux vidéo, déguisements tirés de mangas: le premier salon du « gaming » s’est ouvert vendredi au Maroc, qui affiche sa volonté de participer à cette industrie en se positionnant notamment sur le marché africain.

Le pays a établi en 2020 la Fédération royale marocaine des jeux électroniques et organise depuis des compétitions à l’instar du championnat de football électronique en début d’année, présenté comme le premier à avoir lieu sur le continent africain.

Le royaume, qui compte quatre millions de joueurs, ambitionne de devenir « un hub du gaming en Afrique », explique à l’AFP Soufiane El Filali, responsable de la communication de la fédération marocaine.

Le Maroc a ainsi été à l’initiative de la création, en 2023, de la Confédération africaine des sports électroniques, basée à Casablanca, la capitale économique, note-t-il.

A Rabat, une soixantaine d’exposants –créateurs de jeux vidéo, start-ups et incubateurs, fournisseurs de matériel, formateurs– sont réunis pour trois jours dans les allées d’un salon plongé dans l’obscurité, comme une grande salle de jeux.

« Etre ici est une opportunité pour trouver des sponsors mais aussi de nouveaux collaborateurs », dit Aymane Labbioui, étudiant qui présente avec l’Université Ibn Tofail de Kénitra (nord de Rabat) un projet de jeu de transactions immobilières au design graphique inspiré de la culture marocaine.

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Le salon, durant lequel doivent être disputées les finales de trois tournois nationaux de « League of Legends », « EA FC24 » et « PUBG Mobile », a également vocation à promouvoir le projet « Rabat Gaming City », d’après les organisateurs.

Selon des médias marocains, les autorités comptent investir 260 millions de dirhams (24 millions d’euros) pour mettre sur pied cette cité du jeu vidéo dans la capitale, dont le chantier devrait démarrer en septembre, a indiqué Naïma Aberouch, responsable au ministère de la Communication.