Le dirham s’est déprécié de 0,25% face à l’euro et de 0,45% vis-à-vis du dollar…
Le dollar s’essouffle après les hausses effrénées de février
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Le dollar se stabilise mardi mais reste en hausse marquée sur le mois, la perspective d’une politique monétaire plus stricte de la Réserve fédérale américaine (Fed) profitant au billet vert.
Vers 10H00 GMT (11H00 à Paris), le Dollar index, qui compare la devise américaine à un panier d’autres grandes devises, évoluait à l’équilibre à 104,67 points.
La veille, il était monté à 105,36 points, un sommet depuis début janvier. L’indice a gagné 2,5% en février.
« Le mois a été bon pour le dollar, après quatre baisses mensuelles consécutives », souligne Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Au fil du mois, « des données sur l’emploi incroyablement positives, une inflation résistante et des commentaires « faucons » de responsables de la Fed ont insufflé un élan au dollar », rappelle-t-il.
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Les partisans d’une politique monétaire stricte, ou « faucons », voient dans la persistance de l’inflation et dans la vigueur de l’économie la preuve que des hausses de taux vigoureuses sont encore nécessaires.
La livre, quant à elle, continue de bénéficier de l’accord entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni sur l’Irlande du Nord présenté lundi par le Premier ministre britannique Rishi Sunak et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Et pour l’instant, le gouvernement britannique ne semble pas faire face à une fronde redoutée de l’aile droite de sa majorité.
« Si l’accord est adopté, il est indéniable que la dissipation définitive de la menace d’un conflit commercial entre le Royaume-Uni et l’UE impliquerait une réduction de la prime de risque sur les actifs britanniques, et ainsi réduirait le risque dans le futur d’assister à un nouveau décrochage important » de la livre, commente Guillaume Dejean, analyste chez Convera.
