Le CESE évalue l’impact de la légalisation du cannabis au Maroc

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Participation citoyenne: Chami prône l'extension du champ et des formes de participation à la décision publique
Ahmed Reda Chami, président du CESE

L’expérience marocaine en matière de légalisation des activités relatives au cannabis a été exposée, jeudi, lors de la 150e session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil économique, social et environnemental (CESE), présidée par le président du Conseil, Ahmed Reda Chami. 

Intervenant à cette occasion, le gouverneur directeur général par intérim de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC), Mohamed El Guerrouj, a passé en revue les principales transformations en matière législative, réglementaire et procédurale que cette activité connaît depuis la fixation des usages légaux du cannabis au Maroc, indique un communiqué du CESE.

Il a également présenté le rôle de l’ANRAC en matière de légalisation, de contrôle et de développement d’une filière de production depuis la culture à la commercialisation, ainsi que l’accompagnement des agriculteurs et des acteurs dans les zones autorisées à cultiver, produire et exploiter le cannabis.

De même, M. El Guerrouj a mis en lumière les opportunités que présentent les activités légales du cannabis en termes d’amélioration de revenu pour les agriculteurs, de création de valeur ajoutée et de changement du modèle économique dans les provinces concernées par cette culture. La seconde partie de cette session a été consacrée à la présentation et la discussion du projet d’avis sur la mendicité au Maroc.

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A travers cet avis, le CESE compte contribuer à mieux comprendre la mendicité en tant que phénomène social, à en cerner les causes principales, les formes, l’ampleur et les sous-jacents socioéconomiques, ajoute le communiqué, faisant savoir que ce projet d’avis vise également à questionner les actions et les programmes publics mis en œuvre pour faire face au phénomène de la mendicité et, de façon plus générale, à la lutte contre la pauvreté et la précarité.

En outre, et suite au séisme ayant touché plusieurs provinces du Royaume, provoquant d’énormes pertes humaines et matérielles, le CESE se joint à l’élan de solidarité nationale, qui s’inscrit dans les devoirs d’une citoyenneté responsable, et s’engage, à travers une initiative volontaire, à contribuer au Fonds spécial 126, mis en place en exécution des Hautes Instructions Royales, pour la gestion des effets de ce tremblement de terre.

Cette contribution comprend, selon la même source, un mois du salaire du Président et du Secrétaire général du CESE, les indemnités octroyées aux membres du CESE au titre du mois de septembre, ainsi que trois jours de travail sur les salaires des cadres administratifs du CESE, conformément à la circulaire du chef du Gouvernement y afférente.

Dans le sillage de cette démarche volontaire, l’Association des œuvres sociales du personnel du CESE entend participer à la mobilisation nationale de la société civile pour soutenir les efforts déployés par les pouvoirs publics en apportant de l’aide alimentaire, des couvertures, des vêtements et autres besoins fondamentaux des familles sinistrées dans ces zones.

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