La revue de presse hebdomadaire du samedi 24 février

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 23 mars
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Hydrogène vert: le Maroc va-t-il se faire doubler par ses voisins? ; Auto-entrepreneuriat: du triomphe à la débâcle ; Action du gouvernement: quand le discours triomphant se heurte à la réalité économique ; Perspectives stables pour les taux en 2024 ; Quels rendements de l’épargne au Maroc? ; La plateforme e-bourse, un grand pas pour l’inclusion financière au Maroc… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

TelQuel

Hydrogène vert: le Maroc va-t-il se faire doubler par ses voisins? 

Allemagne, Portugal, Belgique, Pays-Bas, Grande-Bretagne…, le Maroc a noué plusieurs partenariats ces dernières années pour attirer des investisseurs potentiels. Des études ont déjà été lancées pour développer des projets de production d’hydrogène vert, notamment dans le sud du pays qui présente des conditions climatiques idéales avec grand potentiel solaire et éolien. Il y a de nombreux projets qui témoignent du potentiel du Maroc à développer la filière, mais dont la concrétisation accuse des retards en attendant l’activation de « l’offre Maroc ». « Les investissements dans l’hydrogène vert se chiffrent en milliards de dollars, et il est toujours difficile de négocier et de convaincre de grands investisseurs de venir s’installer dans le royaume. Si l’offre Maroc tarde encore à être mise en place, nous pourrions perdre des partenaires qui se tourneront vers d’autres pays voisins où des projets sont déjà en cours de développement », regrette Saïd Guemra, consultant en management de l’énergie.

Auto-entrepreneuriat: du triomphe à la débâcle 

Avec 157 000 emplois nets détruits en 2023, l’entrepreneuriat individuel apparaît plus que jamais comme une solution pour lutter contre l’incapacité de l’économie nationale à générer du travail. Mais, depuis la révision de sa fiscalité, le régime de l’auto-entrepreneur peine à séduire, avec un risque de faire exploser le chômage et l’informel. « On ne peut pas dire qu’un entrepreneur qui réalise 80 000 dirhams de chiffre d’affaires avec un seul client a déjà réussi. C’est environ 4000 DH par mois si on enlève toutes les charges », explique le président de l’Union des auto-entrepreneurs Bidaya. Et d’ajouter: « On a coupé les ailes à des personnes qui voulaient créer de la valeur et reprendre leur destin en main alors qu’on sait très bien que les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter et que le monde du travail à beaucoup évolué ces dernières années ».

Finances News hebdo

Action du gouvernement: quand le discours triomphant se heurte à la réalité économique 

Le président du RNI et chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est livré, sans surprise, à une séance d’auto-congratulation en dressant le bilan de l’action gouvernementale à mi-mandat. Le gouvernement et la majorité ont pu, «grâce à une gestion responsable et intégrée, relever le défi de notre engagement collectif à poursuivre la consolidation des fondements de l’État social, l’incitation à l’investissement et la réalisation de la prospérité économique», a-t-il affirmé. Et Akhannouch de se féliciter de la mise en œuvre de plusieurs réformes structurelles. Mais, le tableau est nuancé. L’une des promesses phares d’Akhannouch était la création de 200.000 emplois par an, soit un million d’emplois sur cinq ans. Cependant, le taux de chômage a grimpé à 13% en 2023, avec une augmentation nette de 138.000 chômeurs en un an seulement. Autre promesse non tenue : la réforme des retraites, une autre priorité pour le Maroc, qui a été reléguée aux calendes grecques.

Perspectives stables pour les taux en 2024

En ce début d’année, le marché des taux affiche une certaine accalmie, tant du côté des échéances courtes que longues, avec notamment une baisse des exigences de rentabilité des investisseurs. Selon les analystes de CFG Bank, les taux obligataires devraient se stabiliser en 2024. Cette prévision repose sur plusieurs facteurs, dont le retour de l’inflation à des niveaux proches de la cible de 2%, la bonne concordance entre les anticipations du marché et les taux d’émissions du Trésor et la quasi-stabilisation des besoins nets du Trésor. Plus en détail, les analystes de la banque d’affaires estiment que le retour de l’inflation à des niveaux proches de la cible de 2% plaiderait en faveur d’un statu quo au niveau de la politique monétaire à court terme.

La Nouvelle Tribune

Quels rendements de l’épargne au Maroc? 

Le rendement de l’épargne ressort à un bon niveau pour 2023, du fait de la stabilité de sa monnaie, le dirham. Pour ce qui concerne les compagnies d’assurance, les rémunérations des comptes d’assurances vie ou de retraite complémentaires, ne sont plus régulées par l’Acaps, autorité de tutelle du secteur, avec un taux de rémunération minimum. Ce dernier est librement fixé au gré des compagnies. L’Autorité du secteur regarde de près cette redistribution progressive à la faveur du maintien d’une rémunération attractive pour les épargnants. Pour 2023, celle-ci s’est située à plus de 3% chez les principales compagnies d’assurance. Le compte sur carnet a connu une petite appréciation en 2023 par rapport à 2022, de 1,8% à 182 milliards de dirhams. Quant à sa rémunération, elle a été de 1.15% en moyenne en 2021 et 2022, puis est remonté à 1.51% au premier semestre 2023 et à 2 ,98% au deuxième semestre de l’année dernière. Pour le premier semestre 2024, elle s’est fixée à 2,73%.

La plateforme e-bourse, un grand pas pour l’inclusion financière au Maroc 

L’inclusion financière est l’une des pierres angulaires de la stratégie de développement du Maroc. D’un côté pour permettre aux ménages une meilleure gestion de leur épargne, mais aussi pour renforcer le rôle du secteur financier comme moteur de l’économie marocaine. C’est pourquoi le lancement par la Bourse de Casablanca, en partenariat avec TradingView, de e-Bourse, une plateforme innovante dédiée au trading virtuel et le “learning by doing” au profit des étudiants et des personnes intéressées par la Bourse, revêt une importance notable pour le Royaume et ses objectifs. “Face aux impératifs du développement d’un marché plus inclusif et compte tenu de la sophistication grandissante des produits et des services offerts, les actions d’éducation financière devraient être intensifiées en concevant des programmes innovants et adaptés aux populations cibles”, a déclaré Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances. Elle a toutefois appelé à “ne pas en rester là, et viser le changement des comportements et des attitudes, le tout adossé à un dispositif de suivi et d’évaluation”.

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