La revue de presse hebdomadaire du samedi 18 novembre

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La revue de presse hebdomadaire du samedi 15 juin
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Ambassadeur d’Italie au Maroc: « La coopération entre Rome et Rabat couvrent les secteurs clés de l’économie du Maroc »; El Azami El Idrissi: “Le problème d’Aziz Akhannouch, c’est qu’il laisse les dossiers pourrir avant d’entrer en jeu” ; Réassurance du Fonds de solidarité: 250 à 300 millions de dollars à encaisser par le Maroc ; L’Observatoire marocain de la TPME “présente une vision inédite de l’emploi par genre”, selon sa directrice… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

TelQuel

Ambassadeur d’Italie au Maroc: « La coopération entre Rome et Rabat couvrent les secteurs clés de l’économie du Maroc »

“Nous sommes partenaires dans des secteurs clés de l’économie marocaine. Les industries italiennes contribuent à la compétitivité de l’industrie marocaine”, a affirmé l’ambassadeur d’Italie au Maroc, Armando Barucco, dans un entretien accordé à la publication. Il a cité l’exemple du secteur de l’automobile, où “un solide cluster italien contribue grandement à la compétitivité du secteur”. Il a ajouté que les entreprises italiennes sont également impliquées dans les énergies renouvelables, avec Enel Green Power, qui est l’un des premiers investisseurs au Maroc, notamment dans l’éolien et le photovoltaïque. Il a aussi souligné que les Italiens ont un “intérêt croissant” pour l’hydrogène vert”, précisant que “des discussions sont en cours à ce sujet”. A Agadir, un cluster d’entreprises italiennes “opère avec succès dans la transformation du poisson”, a-t-il ajouté.

El Azami El Idrissi: “Le problème d’Aziz Akhannouch, c’est qu’il laisse les dossiers pourrir avant d’entrer en jeu” 

“Le leadership du Chef du gouvernement ne doit être ni excessif ni incomplet, mais proactif et présent au bon moment. Le problème d’Aziz Akhannouch, c’est qu’il laisse les dossiers pourrir avant d’entrer en jeu”, a indiqué Driss El Azami El Idrissi, le président du Conseil national du PJD. L’ex-ministre chargé du budget a cité l’exemple du concours des avocats, en estimant qu’Akhannouch aurait dû intervenir au moment opportun et organiser un second concours avant que les manifestations n’éclatent et que ce dossier ne soit soumis à l’Institution du Médiateur, jugeant que cette décision a détruit les fondations sur lesquelles se construit la crédibilité de l’action politique et gouvernementale. Il dénonce également “une gouvernance basée sur le prisme partisan étroit”, en notant qu’Akhannouch a par exemple décidé de confier le programme Forsa à la ministre du Tourisme affiliée à son parti, ce qui a conduit le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri (PAM), qui aurait dû gérer ce programme, à lancer son propre programme « Ana Moukawil ».

Finances News hebdo

Réassurance du Fonds de solidarité: 250 à 300 millions de dollars à encaisser par le Maroc 

Le gouvernement marocain s’apprête à recevoir une indemnité estimée entre 250 et 300 millions de dollars de la part de Gallagher Re, un courtier mondial en réassurance, a affirmé Antoine Bavandi, Global Head of Public, Parametric & Climate Resilience Solutions practice chez Gallagher Re. “Le montant estimé de l’indemnité est le résultat d’une évaluation approfondie des risques et des données disponibles”, a-t-il expliqué dans un entretien accordé à la publication. Le déclenchement de l’indemnité est basé sur des paramètres objectifs tels que l’indice MMI (indice Mercalli modifié), qui mesure l’intensité des tremblements de terre. “Une fois que cet indice atteint un certain niveau prédéfini, le paiement est déclenché, garantissant ainsi une réponse rapide en cas de catastrophe”, a-t-il ajouté.

Entreprenariat: Forsa dépasse ses objectifs 

C’est une nouvelle qui ne manquera pas de ravir les Marocains souhaitant concrétiser leur rêve entrepreneurial. Après avoir atteint son objectif initial consistant à débloquer les fonds pour 10.000 porteurs de projets, le programme Forsa pourra financer, d’ici la fin de l’année, 1.200 projets supplémentaires. C’est ce qu’a annoncé le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, précisant que cette édition va permettre d’accompagner 11.200 porteurs de projets à travers «une optimisation budgétaire significative». «Cette édition a été exceptionnelle, de par l’engouement suscité auprès des jeunes, la qualité des candidatures, l’implication des incubateurs et des organismes de financement, ainsi que la fluidité des différentes étapes du processus», a déclaré Fatima Zahra Ammor, la ministre de tutelle.

La Nouvelle Tribune

L’Observatoire marocain de la TPME “présente une vision inédite de l’emploi par genre”, selon sa directrice 

Dans son dernier rapport annuel, l’Observatoire marocain de la TPME (OMTPME) “a élargi son spectre analytique en présentant une vision inédite de l’emploi par genre, de la répartition selon les tranches de salaires, et de l’accès au financement en fonction du genre des dirigeants”, a affirmé Amal Idrissi, directrice de l’OMTPME, dans un entretien accordé à la publication. Elle a estimé que la démarche adoptée par cet Observatoire “offre une compréhension approfondie des dynamiques économiques, positionnant ainsi ce nouveau rapport comme un instrument essentiel pour les pouvoirs publics, les acteurs du monde des affaires et les décideurs stratégiques au Maroc”. Parmi les indicateurs suscitant l’attention ressort l’enregistrement de 9740 dissolutions en 2022, a-t-elle révélé. Un autre indicateur préoccupant, est la répartition des emplois par genre, faisant ressortir des disparités importantes entre les genres. Ainsi, 33% des emplois sont occupés par des femmes contre 67% pour les hommes, les salaires moyens se sont élevés à 5.051 DH pour les femmes et 5.616 DH pour les hommes, a-t-elle ajouté.

Le Programme “Ana Moukawil” déployé avant la fin de l’année, assure Sekkouri 

Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri a affirmé que le dispositif relatif au programme « Ana Moukawil », visant à accompagner les très petites entreprises (TPE), serait déployé avant la fin de l’année en cours. Ce programme, qui vise à accompagner 100.000 entrepreneurs, porteurs de projets, auto-entrepreneurs, unités économiques informelles et petites entreprises à l’horizon 2026, nécessitera un budget de plus de 600 millions de dirhams. Dans le cadre de ce programme, les TPE bénéficieront d’un appui technique pour le développement et la croissance de l’entreprise au moment de la création et lors des différentes phases d’évolution et ce, à travers des prestations de conseil d’un coût allant jusqu’à 100.000 dirhams, avec une moyenne de 20.000 dirhams pour chaque petite entreprise, a dit le ministre. « Ana Moukawil » prévoit aussi un soutien aux auto-entrepreneurs et des conseils individuels en matière de gestion avec un coût atteignant 10.000 dirhams pour chaque bénéficiaire, en plus de prestations de conseil dans les domaines liés à la comptabilité, à la fiscalité et aux affaires juridiques pour une durée de trois exercices comptables avec pour coût de 1.000 dirhams par bénéficiaire, a-t-il ajouté.

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