La revue de presse du mardi 20 décembre

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La revue de presse de ce jeudi 18 octobre
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Risque-pays : le Maroc demeure résilient, Fibre optique: couacs et fausses notes, Décarbonation: le Maroc a besoin d’un plan d’action complet, la CGEM fête ses 75 ans avec une nouvelle identité visuelle… Voici les principaux titres de la presse nationale parue ce mardi 20 décembre 2022:

Le Matin

Risque-pays : le Maroc demeure résilient

Dans une nouvelle étude, Allianz Trade maintient la note «B» du Maroc sur le long terme, qui confirme sa résilience grâce notamment à sa stabilité politique et de son environnement des affaires. Le Royaume reste parmi les pays les mieux notés en Afrique, en dépit d’un risque d’impayés relativement significatif pour les entreprises à l’horizon de 12 mois, en raison notamment de l’impact de la crise, du choc énergétique et de la pression inflationniste. Pour la croissance, le Maroc (+3% du PIB) fera mieux que la moyenne mondiale en 2023 (+1,4%).

L’Economiste

Fibre optique: couacs et fausses notes

Il n’y a pas l’ombre d’un doute… La note d’orientations générales (NOG 2023) n’atteindra finalement pas les objectifs tels que fixés par les pouvoirs publics (gouvernement, ministère de tutelle, ANRT). L’essentiel de ces objectifs réside dans le déploiement de la fibre optique, notamment le nombre de prises FTTH (fiber to the home) à raison de 20% en 2023. C’est-à-dire presque 2 millions de prises à implémenter dès l’année prochaine. Or, valeur aujourd’hui, le marché est à peine à quelque 450.000 prises, soit le quart de l’objectif tel que fixé par la NOG pour fin 2023. Le FTTH est une technologie de raccordement de l’abonné en fibre optique de bout en bout. C’est-à- dire que la fibre optique se termine au domicile de l’abonné. Cela étant dit, d’ici 2025, il va falloir accélérer encore plus la cadence pour raccorder 5 millions de prises FTTH censées quasiment remplacer l’ADSL. Ce qui représente 50% du marché de fibre jusqu’à l’abonné.

Décarbonation: le Maroc a besoin d’un plan d’action complet

Avec les mesures déjà en place, le Maroc est sur la bonne voie en matière de décarbonation. Pour donner un coup de fouet à ce processus, le Royaume a désormais besoin d’un plan d’action complet, et d’une structure de gouvernance à même de mener les réformes et assurer la coordination. Les responsables de la Banque mondiale ont mis l’accent sur l’appui que cette institution apporte au Royaume dans ce domaine. Son vice-président pour les infrastructures a fait état de la volonté de la Banque mondiale d’analyser plus en détail le potentiel de décarbonation, sur la base de données, dont une grande partie n’est pas encore disponible.

Les Inspirations Éco

COP 28: Bourita s’entretient avec le ministre émirati de l’Industrie et de la Technologie avancée

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita s’est entretenu avec le ministre émirati de l’Industrie et de la Technologie avancée, Sultan Bin Ahmed Al Jaber, actuellement en visite dans le Royaume. La visite de Bin Ahmed Al Jaber, Envoyé spécial des Émirats Arabes Unis pour le changement climatique et membre du Conseil des ministres dans le gouvernement fédéral de son pays, s’inscrit dans le cadre des relations de partenariat et de coopération distinguées entre les deux pays frères. Elle s’inscrit également dans la perspective de l’accueil, par les Émirats Arabes Unis en 2023, de la 28ème session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28).

CGEM: 75 ans et une nouvelle identité visuelle

La CGEM adopte une nouvelle identité visuelle pour marquer les 75 ans de la Confédération. La nouvelle version du logo, qui a été présentée lors du conseil d’administration du 9 novembre 2022, se veut ainsi plus directe, pour des «entreprises du Maroc plus dynamiques et puissantes», des formes simples et épurées et un «bleu» plus institutionnel et dans l’air du temps. «Depuis près de trois ans, nous sommes témoins de grandes mutations à l’échelle mondiale, et notre pays n’est pas en reste. Selon Chakib Alj, président de la CGEM, «Ces perturbations (chaînes de valeur, modes de consommation, inflation…) ont mis en exergue le rôle majeur que joue le secteur privé, en tant que partenaire fort et soutien actif des pouvoirs publics, dans l’anticipation et la gestion de crises, mais aussi dans le déploiement de chantiers socio-économiques stratégiques.»

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