La revue de presse de ce vendredi 10 mai

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La revue de presse du lundi 20 mai
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BAD-Maroc: bientôt la nouvelle stratégie de partenariat 2024-2029 ; Cosmétique: le marché marocain devrait peser 2,76 milliards de dollars d’ici 2029 ; Grogne des transporteurs routiers ; Secteur bancaire: BAM évalue les risques climatiques ; Le fossé se creuse davantage entre riches et pauvres ; Révélations sur les futurs accords entre Rabat et Séoul; Benmoussa accuse les enseignants suspendus de porter atteinte aux établissements scolaires… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce vendredi:

Le Matin

BAD-Maroc: bientôt la nouvelle stratégie de partenariat 2024-2029

La Banque africaine de développement est sur le point de lancer sa nouvelle stratégie de partenariat avec le Maroc pour la période 2024-2029. Ce cadre de coopération a été élaboré à la suite des consultations des différentes parties prenantes (autorités, secteur privé, société civile, partenaires techniques et financiers) tenues en juin 2023. Cette nouvelle stratégie a globalement pour objectif de renforcer la croissance inclusive par le développement des compétences, l’employabilité et l’entrepreneuriat. S’ajoute à cela la consolidation de la résilience aux chocs exogènes par le développement des infrastructures durables. Des financements importants seront mobilisés dans le cadre de cette nouvelle stratégie-Pays.

Cosmétique: le marché marocain devrait peser 2,76 milliards de dollars d’ici 2029

La croissance du marché marocain de la cosmétique se poursuit. Il devrait atteindre 2,67 milliards de dollars d’ici 2029, contre 1,57 milliard en 2022, et afficher une croissance annuelle moyenne de 7,92% sur la période 2023-2029, selon le cabinet d’études Maximize Market Research. Plusieurs facteurs contribueront à cette évolution, selon les auteurs de l’étude. D’abord, le marché sera tiré par une consommation croissante de crèmes solaires pour le corps, de lotions et de crèmes anti-âge. Ces produits semblent, selon le cabinet, devenir de plus en plus populaires au Maroc et leur consommation suit un trend haussier important. Ensuite, estime le cabinet, la popularité croissante des sites de commerce électronique auprès des consommateurs aura un effet positif sur le chiffre d’affaires de ce secteur. Enfin, la popularité croissante des produits naturels, l’évolution du mode de vie des consommateurs, associée à l’augmentation du revenu disponible des consommateurs, devraient également stimuler la croissance du marché, estiment les auteurs.

Les Inspirations éco

Grogne des transporteurs routiers

C’est la grogne au sein des acteurs du transport international routier (TIR) passant par le Port Tanger Med. Depuis plusieurs semaines, ils se plaignent de la lenteur des opérations de passage des camions au niveau des services douaniers du port. Sur place, on a observé le phénomène des longues files d’attente de camions en attente d’une entrée dans le port pour embarquer dans les navires à destination, principalement, des pays européens, et surtout de l’Espagne. Cette lenteur au niveau des services de la Douane est diversement interprétée. La saisie récente, au port d’Algesiras, d’une cargaison de stupéfiants en provenance de Tanger Med, a, en effet, alerté les services marocains, qui multiplient désormais les opérations d’inspection lors du passage des camions. Conséquence, le processus prend plus de temps que d’habitude, et cela a provoqué un gros embouteillage sur plusieurs kilomètres à l’entrée du port marocain de la Méditerranée. «Au-delà de cet incident, il faut reconnaitre que le port est dépassé par les flux», explique pour sa part, un professionnel du transport et de la logistique qui a requis l’anonymat.

Secteur bancaire: BAM évalue les risques climatiques

Sécheresses, désertification, inondations, incendies… l’amplification des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique est devenue une réalité au Maroc, considéré comme un pays parmi les plus sensibles et les plus vulnérables aux risques naturels. Le bilan partiel des catastrophes naturelles, notamment les inondations, les séismes et les sécheresses ayant eu lieu depuis plus d’un siècle, dresse un tableau alarmant de la situation, avec 14.413 décès, plus d’un million de personnes affectées et des dégâts matériels estimés à 14,144 MMDH. Cette vulnérabilité n’est pas sans incidence sur le volet financement, et le rapport élaboré conjointement par la Banque mondiale et Bank Al-Maghrib sur l’évaluation des risques climatiques dans le secteur bancaire marocain le confirme. Présentées lors de l’atelier de dissémination, tenu jeudi dernier, les résultats de l’étude placent le Royaume dans une région fortement exposée aux risques climatiques. Ainsi, selon le dernier rapport de l’institut sur les ressources naturelles mondiales, 12 pays de la région MENA, dont le Maroc, figurent parmi les 17 économies les plus impactées par le stress hydrique dans le monde.

Le fossé se creuse davantage entre riches et pauvres

Le Haut-Commissariat au Plan vient de publier une analyse détaillée de l’évolution récente du pouvoir d’achat des ménages marocains. Ce rapport statistique combine des données conventionnelles issues de la comptabilité nationale et d’enquêtes sur les niveaux de vie, mais aussi de nouvelles données web sur les intentions d’achat des internautes. Cette approche mixte permet d’éclairer sur les importantes disparités catégorielles dans l’impact de la crise Covid et de l’inflation galopante sur le pouvoir d’achat. Par rapport à la période 2015-2019, plutôt favorable avec une hausse annuelle moyenne de 1,2% du pouvoir d’achat par habitant, la tendance s’est nettement inversée sur 2020-2022. Durant cette période marquée par la pandémie, puis l’envolée des prix, le pouvoir d’achat a reculé de 0,22% en moyenne annuelle au Maroc. Une érosion qui s’est répercutée sur la capacité des ménages à consommer des biens et services.

L’Opinion

Révélations sur les futurs accords entre Rabat et Séoul

Quelques semaines nous séparent du prochain Sommet Corée-Afrique, prévu les 4 et 5 juin à Séoul, à travers lequel la République de Corée veut redorer son blason dans le continent africain qui attire désormais la convoitise des grandes puissances mondiales. Le gouvernement coréen veut en profiter pour se rapprocher davantage du Maroc. Raison pour laquelle il a pris soin d’écarter d’emblée le Polisario en invitant uniquement les États reconnus par l’ONU. Une façon d’éviter le fiasco de la TICAD. Selon des sources diplomatiques sollicitées par “L’Opinion”, la Corée veut proposer “du concret” au Maroc lors de ce Sommet. Trois accords de coopération sont en cours de discussion. Last but not least, la coopération militaire est également en ligne de mire.

Sûreté radiologique: une nouvelle ère de développement éducatif régional

Un partenariat entre l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR) et l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a donné naissance à un programme régional complet de formation sur la sûreté radiologique et la sécurité des matières radioactives. L’objectif est de renforcer et de pérenniser une infrastructure réglementaire dans ce domaine vital. Ce programme s’inscrit dans le cadre des arrangements pratiques signés en septembre 2023 par le Directeur général de l’AMSSNuR, Saïd Mouline, et la Directrice générale adjointe de l’AIEA, Lydie Evrard, indique-t-on dans un communiqué. D’une durée de six semaines (du 6 mai au 14 juin), cette formation est spécialement conçue pour renforcer les capacités des nouveaux régulateurs africains afin d’assurer un contrôle réglementaire efficace et efficient de la sûreté radiologique et de la sécurité des matières radioactives.

Al Akhbar

Benmoussa accuse les enseignants suspendus de porter atteinte aux établissements scolaires

Le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa a affirmé que la décision de suspension de certains enseignants « n’était pas due à l’observation de la grève, mais à des pratiques et conduites illégales portant atteinte aux établissements et à la liberté de scolarité des élèves ». Mais, Abdelouahab Shimi, membre de la coordination nationale du secteur de l’enseignement, a indiqué que les déclarations de Benmoussa « n’aident pas à avancer vers la sortie de crise, mais constituent un pas en arrière ». Il a estimé, dans ce sens, que chaque décision prise à l’encontre des enseignants suspendus risque d’entrainer le retour de la situation de congestion dans le secteur de l’éducation », soulignant que le ministère « doit œuvrer à résoudre tous les dossiers en suspens pour aller de l’avant ».

Al Ahdath almaghribia

Séance décisive pour les enseignants suspendus

Les Conseils de discipline des Académies régionales de l’éducation et de formation professionnelle dans les différentes régions du Royaume se prononcent vendredi sur le sort des enseignants suspendus. Des sources syndicales ont indiqué que les représentants des commissions paritaires ont réitéré leur attachement à tourner la page de ce dossier sans blâmer les enseignants suspendus en leur permettant de réintégrer leurs fonctions et de retourner à leurs classes sans prononcer de sanctions à leur égard. Mais, cette position a été rejetée par les représentants de l’administration, qui ont justifié leur décision par les erreurs commises par ces professeurs nécessitant des sanctions à l’instar de cas précédents. Des sanctions d’avertissement et de blâme seraient alors prononcées à l’encontre de ces enseignants selon le degré d’erreur de chacun.

Assabah

Les achats des ministres sous la loupe de Lekjaa

Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a informé les membres du gouvernement qu’il n’approuverait pas les achats de l’administration, si les prix de ces derniers étaient élevées, ou s’ils étaient importés de l’étranger, alors qu’ils sont produits au Maroc. Une source gouvernementale a souligné que les rumeurs concernant l’achat par la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour, d’une voiture de luxe de la part d’une société étrangère, sont dénuées de tout fondement. Même si la ministre ou un autre membre du gouvernement souhaite acheter avec de l’argent public un véhicule privé dont le prix excède le coût spécifié dans les achats du gouvernement, Lekjaa s’y opposera en refusant la requête, quels que soient le poids de ces ministres ou leurs positions dans les partis politiques.

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