Premier décès lié au coronavirus, plan d'austérité chez la Ram, crise du marché de l'immobilier...voici…
La revue de presse de ce mercredi 27 mars
Publié leDialogue social : le gouvernement entame un nouveau round, l’UMT ouvre le bal ; Les médecins internes et résidents protestent contre le flou de leur carrière professionnelle ; Industrie automobile : un déclin attendu de la demande en Europe, principal marché du Maroc ; Climat des affaires: les atouts de la destination Maroc ; Automobile: ce qui va changer avec la norme Euro 6b… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mercredi :
Le Matin
Dialogue social : le gouvernement entame un nouveau round, l’UMT ouvre le bal
Le dialogue social reprend enfin ses droits. Le Chef du gouvernement a reçu hier une délégation de l’Union marocaine du travail (UMT), conduite par le secrétaire général de la centrale syndicale, Miloudi Moukharik. La rencontre s’est déroulée dans «une ambiance positive, marquée par un dialogue responsable et constructif», souligne-t-on au département du Chef du gouvernement. Mais cet optimisme n’occulte pas l’ampleur de la tâche qui attend les partenaires sociaux et surtout la sensibilité des dossiers qu’ils auront à traiter. La loi sur le droit de grève, la réforme du Code du travail, les augmentations de salaires ou encore la réforme des régimes de retraite que le gouvernement compte lancer au cours de cette année sont autant de points sur lesquels l’Exécutif et les syndicats doivent parvenir à des compromis.
Les médecins internes et résidents protestent contre le flou de leur carrière professionnelle
Après les infirmiers et les étudiants en médecine, c’est autour des médecins internes et résidents de rejoindre le mouvement de débrayage. Ainsi, après une première grève nationale préventive observée le 13 mars dernier, la Commission nationale des médecins internes et résidents en médecine au Maroc revient à la charge en annonçant une nouvelle grève nationale les jeudi 28 mars et mercredi 3 avril 2024. Cette grève concernera tous les services hospitaliers, à l’exception des services d’urgence, de réanimation et de soins intensifs. À travers ces mouvements de protestation, les médecins internes et résidents cherchent à faire entendre leur voix auprès du ministère de la Santé et appellent à leur intégration dans les concertations ayant trait à l’élaboration des textes d’application relatifs à la mise en œuvre de la loi 08-22 relative à la création des Grou- pements sanitaires territoriaux (GST). Ils exigent également leur implication dans l’élaboration de la réforme du troisième cycle des études de médecine.
Industrie automobile : un déclin attendu de la demande en Europe, principal marché du Maroc
Alors que les véhicules électriques prennent le devant de la scène mondiale, l’industrie automobile marocaine, leader des exportations nationales, se prépare à faire face à un environnement international incertain. Si les dernières projections de Bank Al-Maghrib sont très optimistes pour le secteur, une nouvelle étude d’Allianz Trade table sur un ralentissement des ventes de voitures neuves dans le monde, en raison d’une croissance médiocre et de la faiblesse des dépenses de consommation en Europe, principal marché des exportations marocaines.
L’Economiste
Automobile: ce qui va changer avec la norme Euro 6b
A partir du 1er juillet prochain, le marché de l’automobile n’autorisera que l’immatriculation et la commercialisation de véhicules neufs conformes à la norme Euro 6 b. Initialement, cette norme devait s’appliquer dès le 1er janvier 2024. Mais l’Aivam avait demandé aux 1 pouvoirs publics un délai supplémentaire de 6 mois afin d’écouler les stocks de véhicules qui ne sont pas aux normes Euro 6 b. Evidemment, ce changement a un coût technologique. Il devra entraîner de nouvelles hausses des prix des voitures neuves. Les professionnels parlent d’un surcoût de 5 à 10% par véhicule en fonction de la marque et de la motorisation. Chez les marques généralistes, le surcoût est estimé à 10.000 DH en moyenne, sans compter la TVA.
Patrimoine: le dispositif de protection musclé
Le gouvernement veut dépoussiérer le dispositif régissant la protection du patrimoine. La première loi relative à ce domaine remonte à 1912. L’arsenal juridique a été enrichi progressivement. Mais, aujourd’hui, la loi 22-80, relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d’art et d’antiquité, datant du 25 décembre 1980, est dépassée. «Une série de défaillances ont été identifiées au niveau de la législation en vigueur, qui n’est plus en phase avec les évolutions actuelles», peut- on lire dans la note de présentation de ce nouveau projet de loi. Ce texte a été soumis récemment à la procédure de consultation publique. Il devra par la suite être introduit dans le circuit d’adoption. L’une des limites de l’actuel dispositif: se focaliser sur le patrimoine architectural.
Les Inspirations éco
Climat des affaires: les atouts de la destination Maroc
Stabilité politique, situation géographique et infrastructures de qualité, le Maroc dispose de tous les atouts pour séduire les investisseurs étrangers. D’ailleurs, en 2023, le pays s’est positionné comme un leader des investissements directs étrangers (IDE), attirant près de 34 milliards de dollars en projets de création et se classant ainsi parmi les pays les plus dynamiques. Dans un rapport intitulé «Invest in Morocco», le cabinet BDO a énuméré les différents indicateurs qui font du Maroc une destination où il fait bon investir. «Les investisseurs bénéficient d’un environnement juridique et fiscal incitatif, renforcé par la Charte de l’investissement et les plans d’accélération industrielle qui promeuvent l’innovation et le développement durable. Avec ces incitations, le Maroc s’est engagé à stimuler l’investissement dans des domaines clés, en fournissant un cadre dynamique et compétitif pour faire des affaires», indique-t-on dans le rapport.