La revue de presse de ce mardi 28 mai

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La revue de presse de ce samedi 31 août
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Tourisme: les parlementaires se greffent sur le dossier ; Université marocaine 4.0 ; Prélèvements sur les aides… les explications de Lekjaa ; Prix du carburant ;  Fiscalité , Emploi rémunéré et montée du chômage ; Souveraineté : comment échapper à la “colonisation numérique” ; Industrie automobile ; La crise des cafés fait son entrée au Parlement ; Le remaniement ministériel… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:

L’Economiste

Tourisme: les parlementaires se greffent sur le dossier 

LA Commission thématique parlementaire chargée de l’évaluation de la politique publique en matière de tourisme accélère le rythme de travail. Elle a tenu dernièrement une réunion avec les professionnels, les établissements publics, qui travaillent dans ce domaine. Ce mercredi, la Commission se penchera sur le transport lié au tourisme. Tout au long de ce travail, plusieurs professionnels ont soulevé le problème de la responsabilité de l’aérien. D’autres ont pointé le déficit criant du transport maritime, particulièrement depuis la disparition des compagnies marocaines de navigation. Il s’en est suivi une flambée des prix des billets de la traversée par bateau. Ils ont également fait le constat que les bateaux de croisière n’accostent plus dans les ports des villes marocaines. Pourtant, cette niche rapportait beaucoup aux villes qui voyaient débarquer jusqu’à 2.000 touristes pour passer deux jours en ville.

C’est parti pour l’université marocaine 4.0

Coup d’accélérateur en vue dans la mise en œuvre du Pacte ESRI 2030! Le programme Université marocaine 4.0, élaboré pour réaliser certaines des orientations du PACTE, va bientôt démarrer. La BAD a, en effet, déjà donné son accord de financement pour la réalisation des projets retenus pour atteindre l’excellence académique et scientifique. Il s’agit d’un prêt de 120 millions d’euros, qui sera progressivement débloqué pendant les cinq années de mise en œuvre du programme Université marocaine 4.0. Lequel vise trois grands objectifs: l’amélioration de l’offre et de l’environnement de formation, la digitalisation d’une université marocaine innovante et la promotion de l’excellence, de l’entrepreneuriat et de l’employabilité.

L’Opinion

Prélèvements sur les aides, éligibilité des ménages, délais d’attente… les explications de Lekjaa 

Les prélèvements sur montants reçus dans le cadre des aides directes octroyées aux ménages continuent de susciter le débat au sein du Parlement. Interpellé par les groupes de l’opposition à la Chambre des Représentants, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, a expliqué que les sommes déduites – dont la valeur varie entre 8 et 24 dirhams selon la valeur de l’aide octroyée- sont les frais de tout le processus bancaire par lequel passe le montant versé aux ménages. Le gouvernement a mis en place une offre bancaire spéciale pour ce projet avec un compte ne dépassant pas 5 dirhams par mois, toutes taxes comprises. Le mécanisme mis en place par l’Exécutif vise, selon le ministre, à fluidifier les différentes opérations de soutien de A à Z.

Le Maroc dans le top 4 africain, malgré une baisse mondiale 

Malgré une baisse significative des prix du carburant au niveau mondial, ces derniers temps, ces tarifs restent parmi les plus élevés au Maroc, une situation qui soulève de nombreuses questions et critiques. Alors que les consommateurs mondiaux bénéficient de la diminution des coûts, les Marocains continuent de payer cher leur carburant, faisant du Royaume l’un des pays africains où les prix sont les plus élevés. Selon les révisions du site Global Petrol Prices », spécialisé dans le suivi des prix du carburant à l’échelle mondiale, le Maroc se classe actuellement au quatrième rang parmi les pays africains où les prix du carburant sont les plus élevés. En date du 20 mai, le prix du litre de carburant au Maroc est de 1,54 dollar, juste après la Centrafrique, le Sénégal, les Seychelles et le Zimbabwe.

Les Inspirations éco

Fiscalité: Les nouveaux “casques bleus” du Maroc 

Si le Maroc est connu pour être un gros pourvoyeur en casques bleus pour les missions de l’ONU, il exporte aussi son savoir-faire en matière fiscale, dans le cadre de l’Initiative «Inspecteurs des impôts sans frontières (IISF)», lancée par le PNUD et l’OCDE. D’ailleurs en ce moment, un groupe d’inspecteurs des impôts se trouve au Sri Lanka pour une mission de renforcement des capacités de l’administration des impôts de ce pays, révèle une source à la DGI. Ils interviennent sur les techniques de contrôle fiscal, des prix de transfert et des accords préalables sur les prix de transfert (APP). Cette assistance technique est fondée sur «l’apprentissage par la pratique», la fameuse méthode dite «learning by doing». Les équipes de la DGI, sélectionnées au terme d’un processus de mise en concurrence, participent sans discontinuer à ce programme depuis six ans.

La hausse de l’emploi rémunéré ne comble pas la montée du chômage 

S’il y a une véritable problématique à laquelle est confrontée l’économie marocaine, c’est bien évidemment sa capacité à créer de l’emploi pour endiguer le chômage. Le dernier rapport de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), qui a brossé un panorama de l’économie marocaine au titre du mois de mars 2024, a mis en évidence ce défi persistant. Dans ce sens, le marché de l’emploi continue de pâtir des incidences du stress hydrique. En relation avec le marché du travail, le volume de l’emploi s’est replié de 80.000 postes au terme du premier trimestre. Néanmoins, le volume de l’emploi rémunéré a progressé de 75.000 nouveaux postes. Quant à l’emploi non rémunéré, il s’est contracté de 154.000 postes. Toutefois, il est à noter que malgré cette évolution négative, la part de l’emploi rémunéré dans l’emploi total continue de s’améliorer pour atteindre 90,1% au premier trimestre 2024, après 88,7% un an plus tôt.

Le Matin

Souveraineté : comment le Maroc peut échapper à la “colonisation numérique” 

L’Institut marocain d’intelligence stratégique vient de publier un rapport déclinant une stratégie ambitieuse pour que le Maroc conquière sa souveraineté numérique. L’Institut marocain propose une stratégie détaillée en 5 axes pour permettre au Royaume de “conquérir progressivement une autonomie en matière de numérique”. Le premier axe recommande la mise en place d’une gouvernance renouvelée, associant tous les acteurs publics et privés dans un cadre rénové. Le 2e appelle à identifier et soutenir financièrement les startups technologiques à fort potentiel pour en faire les futurs champions du pavillon marocain. Le 3e axe recommande de muscler le cadre législatif et réglementaire de ce secteur stratégique. Le 4e vise à auditer et sécuriser en permanence les infrastructures et systèmes d’information critiques dans une logique de “zone de défense des actifs numériques souverains », alors que le 5e axe ambitionne de mettre en cohérence toutes les initiatives du Royaume sous l’égide de la stratégie numérique nationale Maroc Digital 2030.

Industrie automobile : le Maroc est le marché le plus attractif de la région MENA 

Le Maroc se distingue comme le marché le plus attractif pour l’industrie automobile dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, selon le dernier indice de risques et de récompenses de BMI-Fitch Solutions. Avec une meilleure note, le Maroc surpasse ses voisins grâce à sa localisation stratégique, sa stabilité politique et son infrastructure industrielle bien développée. Ce positionnement prometteur est renforcé par un environnement d’investissement favorable et une industrie des véhicules électriques en plein essor.

Al Ahdath almaghribia

La crise des cafés fait son entrée au Parlement

Le Conseil de la concurrence est parvenu à contenir le mouvement souhaité par certains propriétaires de cafés, visant à augmenter les prix des boissons. Dans une déclaration au quotidien, Noureddine El Harrak, président de l’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants du Maroc (ANPCRM), a indiqué que les propriétaires de cafés et de restaurants sont contre « toute initiative qui va à l’encontre des lois en vigueur » et a dénoncé « l’attitude de ceux qui auraient conclu une entente sur les prix qu’ils pratiquent sur leurs consommations ». Il a toutefois noté que les cafés vivent une crise structurelle étouffante dont l’intensité s’est accrue depuis la pandémie du Covid 19, subissant de surcroit et depuis trois mois une hausse inédite des prix, notamment celui du café, sur le marché national. Le bureau de l’ANPCRM a également partagé avec le Conseil de la concurrence, qui est une institution consultée par le Parlement et le gouvernement, les grandes lignes d’un projet de loi organique du secteur, dans le but d’œuvrer de concert pour son élaboration et son dépôt au Parlement dans les plus brefs délais, afin de remédier à la situation chaotique que vit le secteur.

Assabah

Le remaniement ministériel avant le PLF 2025 

Selon des indiscrétions provenant de l’entourage des dirigeants de la majorité gouvernementale, un remaniement ministériel serait attendu avant la tenue du conseil des ministres, qui devrait avoir lieu entre juin et juillet, afin de fixer les orientations stratégiques du projet de loi de finances 2025. Les sources du quotidien ont indiqué que l’annonce du remaniement ministériel devrait intervenir avant la note de cadrage du Chef du gouvernement, adressée à l’ensemble des départements ministériels, fixant les priorités de l’exécutif, dont les priorités budgétaires avant le dépôt du projet de loi, excluant que le PLF 2025 soit élaboré avec des responsables gouvernementaux sur le départ, ce qui compliquerait la tâche des nouveaux ministres, contraints de suivre un budget qu’ils n’auraient pas élaboré. Selon ces sources, le remaniement ministériel portera essentiellement sur le portefeuille de l’Économie et des Finances, où Nadia Fettah serait sur le départ au profit d’un des dirigeants de la coalition gouvernementale, qui serait le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka.

Al Akhbar

La crise des facultés de médecine s’intensifie à l’approche des examens 

Le spectre de l’année blanche s’approche de plus en plus, au vu de la saison universitaire dans les facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire au Maroc, à la lumière des efforts entrepris par les doyens desdites facultés afin d’inciter les étudiants à suspendre leur boycott des études et des examens. Selon un membre de la Coordination sectorielle des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, la tendance générale des étudiants est « la poursuite du boycott », à l’heure où les parents ont rejoint les protestations aux cotés des étudiants, après l’annonce par le doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat de la suspension de trois étudiants pendant deux ans. Le gouvernement s’accroche, pour sa part, à son refus de « céder aux revendications des étudiants », dans une position réaffirmée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Riyad Mezzour lors d’une conférence de presse organisée à Salé par la Fondation Lafqui Titouani, où il avait jugé « impossible de prendre une décision hypothéquant l’avenir du Maroc », commentant le rejet des étudiants de médecine de la décision de réduction des années d’étude de sept à six ans.

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