La bourse de Casablanca fera face à « une volatilité sensible » en 2023

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Bourse de Casablanca
Le siège de la Bourse de Casablanca. DR.

La bourse de Casablanca devrait faire face à « une volatilité sensible » durant le deuxième trimestre de l’année (T2-2023), selon Attijari Global Research (AGR). 

“Face à la persistance des tensions inflationnistes, nous croyons que le marché Actions devrait faire face à une volatilité sensible durant le prochain trimestre”, a indiqué AGR dans sa récente lettre d’investissement “AGR House View”. Ce scénario est soutenu par l’affaiblissement continu de la demande dans un contexte marqué par les anticipations de la poursuite du resserrement monétaire de la part de Bank Al-Maghrib (BAM), fait savoir AGR.

“Nous croyons que le principal argument qui pourrait plaider en faveur des Actions aujourd’hui est leurs niveaux de valorisation”, ressort-il de cette lettre.

Ces derniers devraient être relativement “bas” afin d’intégrer l’essentiel des risques générés par la persistance des pressions inflationnistes. Concrètement, le P/E (Price to earnings ratio) du marché poursuit sa normalisation depuis 2022 et se rapproche de la cible fondamentale de AGR de 16,0x.

Ainsi, les spécialistes de AGR continuent à privilégier les secteurs résilients face à l’inflation et dont les multiples niveaux de valorisation sont relativement “bas”. L’approche conservatrice d’AGR fait ressortir 4 secteurs qui pourraient faire l’objet d’une implémentation progressive et ce, dans le cadre d’une stratégie de placement à moyen terme (MT), soit les secteurs des Banques, des Mines, des Télécoms et des Ports.

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Par ailleurs, le marché boursier serait prédisposé à renouer avec une tendance haussière de fond une fois les investisseurs anticiperont un pivot de la politique monétaire de BAM, ou bien, percevront une reprise visible de la demande locale sous l’effet du retour de l’inflation à des niveaux modérés, estime AGR.

Ou encore, poursuit la même source, lorsque les Actions se traiteront à des multiples de valorisation relativement “bas” qui intègrent l’essentiel des risques générés par le contexte inflationniste actuel. « Il semble prématuré de valider les deux premières conditions, au moins sur les deux trimestres à venir. Par contre, les niveaux de valorisation demeurent aujourd’hui le seul argument crédible qui justifierait un éventuel retour d’intérêt envers les Actions », souligne la lettre.

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