Israël dit examiner les faits concernant une frappe qualifiée de « grave »

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De la fumée s'élève au-dessus de Rafah après une frappe, le 8 janvier 2024.
De la fumée s'élève au-dessus de Rafah après une frappe, le 8 janvier 2024.

Le gouvernement israélien a déclaré lundi qu’il allait examiner les faits concernant une frappe israélienne qui a ciblé deux responsables du Hamas et provoqué la mort de 45 personnes dans un camp à Rafah, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza.

« D’après les premiers éléments, un incendie s’est déclaré après l’attaque. Ces « terroristes » se cachaient en sous-sol », a déclaré Avi Hyman, porte-parole du gouvernement israélien, lors d’un point presse.

« Nous examinons la question. C’était vraiment grave. Toute perte de vie, de vie civile est quelque chose de grave et d’affreux », a ajouté M. Hyman, en affirmant par ailleurs qu’Israël cherchait à « limiter les pertes civiles ».

La frappe visait selon Avi Hyman deux membres du Hamas responsables de « nombreuses attaques en Judée et Samarie », termes bibliques juifs pour désigner la Cisjordanie occupée.

Lire aussi. Mort de journalistes à Gaza: nouvelle plainte de RSF

« Ils étaient couverts de sang israélien », a dénoncé le porte-parole.

Cette frappe à Rafah a été dénoncée notamment par l’Egypte et le Qatar, médiateurs dans les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre dévastatrice déclenchée il y a bientôt huit mois.

Lundi, le président français, Emmanuel Macron, s’est dit « indigné par les frappes israéliennes qui ont fait de nombreuses victimes parmi les déplacés à Rafah » et a appelé à un « cessez-le-feu immédiat ».

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