France: les motions de censure de la NUPES et du RN rejetées

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Mathilde Panot, président du groupe LFI à l’Assemblée nationale, le 24 octobre 2022. (Photo AFP)

Sans surprise. Les motions de censure déposées par la NUPES et le RN à l’encontre du gouvernement d’Elisabeth Borne n’ont pas réussi à recueillir la majorité ce lundi 24 octobre. Les motions qui n’ont pas été à même de recueillir 289 votes nécessaires, avaient été déposées après l’utilisation du 49.3 par l’exécutif sur le texte du budget 2023. 

Dans l’après-midi, Marine Le Pen avait créé la surprise en indiquant que le RN voterait finalement le texte de la NUPES. Sans que le groupe de gauche n’ait l’intention de lui rendre la pareille.

Dans l’hémicycle, la Première ministre a critiqué tour à tour les oppositions. Elle a reproché à la coalition de gauche (LFI, PS, EELV, PCF) des «excès» et des «contrevérités», jugeant que «l’insoumission a gagné la partie», dans un « pays alternatif où Jean-Luc Mélenchon serait parvenu au second tour de la présidentielle».

«Fin de règne»

RN comme Nupes ont décrit une atmosphère de « fin de règne » avec le recours au 49.3, qui permet de faire passer sans vote une partie des budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale.

Oratrice de la coalition de gauche, la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain a accusé l’exécutif de « museler » l’Assemblée. Elle a reproché à la Première ministre son « inaction » climatique : « votre planification est une mascarade ».

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L’Insoumise Mathilde Panot a de son côté épinglé la « macronarchie » et « l’autoritarisme » d’Emmanuel Macron.

Les oppositions reprochent au gouvernement de « balayer » des amendements votés par l’Assemblée, notamment la hausse de la taxation des « superdividendes », proposée par le MoDem, membre de la majorité.

Les macronistes leur renvoient au contraire la responsabilité du « blocage ». Et la cheffe de file des députés Renaissance Aurore Bergé s’en est prise à l’alliance « de circonstance » des « extrêmes » dans « le seul but de faire tomber le gouvernement ».

Ces motions répondent à l’article 49.3 de la Constitution activé à deux reprises mercredi et jeudi par la Première ministre pour faire passer sans vote les parties recettes du projet de loi de finances et de financement de la Sécu.

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