La Première ministre, Elisabeth Borne, a qualifié vendredi d'"acte odieux" la fusillade qui a fait…
Vidéo. France: des heurts éclatent sur les lieux de la fusillade à Paris
Publié leUne manifestation violente et des mouvements de foule se déroulent à l’endroit même où la fusillade, qui a fait trois morts et trois blessés, a eu lieu quelques heures plus tôt, rue d’Enghien, dans le Xe arrondissement de Paris.
« Un groupe de personnes chargent les forces de l’ordre et lancent des projectiles. La manifestation jusque-là pacifique dégénère », témoigne notre reporter présent sur place. Cinq policiers ont été blessés et une personne a été interpellée pour des violences sur les forces de l’ordre, a indiqué à l’AFP une source policière.
ALERTE – Très violents affrontements à #Paris10 après le départ de @GDarmanin qui s’exprimait après la fusillade du centre kurde.
Policier blessé, gaz lacrymogène et projectiles. pic.twitter.com/vsMPSx2ad3
— Clément Lanot (@ClementLanot) December 23, 2022
Les heurts sont intervenus peu après un point presse du ministre de l’Intérieur, venu sur place pour faire le point sur l’enquête. Ces incidents ont débuté lorsque la foule s’est heurtée à un cordon de forces de l’ordre qui protégeait le ministre.
Des projectiles ont volé rue du Faubourg Saint-Denis en direction des forces de l’ordre, qui ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. L’ambiance s’est envenimée : les manifestants ont en retour lancé des projectiles dans leur direction, brûlé des poubelles et érigé des barricades dans la rue.
Jets de projectiles
Les vitres de plusieurs véhicules particuliers et de police ont été brisées par des pavés et briques, et de nombreux feux ont été allumés sur la chaussée, rue du Faubourg Saint-Denis et boulevard de Strasbourg. « PKK » (Parti des travailleurs du Kurdistan), « les martyrs ne meurent pas ! », scandaient notamment des manifestants. Peu avant, certains d’entre eux avaient tenté de forcer le passage vers le centre culturel kurde, rue d’Enghien.
Les policiers se sont aménagés un centre de secours dans la rue des assassinats. Selon une source policière citée par BFMTV, des membres de la communauté kurde, qui était visée par l’auteur de la fusillade, ont lancé ces projectiles : des roues de vélo, des panneaux de signalisation, des morceaux de bois, et surtout des cailloux, qui cognent les forces de l’ordre et les vitrines.