États-Unis: accusé de harcèlement sexuel, Moncef Slaoui reconnaît les faits

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Dr. Moncef Slaoui, le 13 novembre 2020 dans les jardins de la Maison Blanche. (Photo MANDEL NGAN / AFP)

Dans une brève déclaration, le chercheur marocain Moncef Slaoui, licencié pour soupçons de harcèlement sexuel, a reconnu les faits et présente ses excuses à la plaignante. 

Quelques heures après l’annonce de son licenciement du poste de président du Conseil d’administration de Galvani Bioelectronics, le chercheur Moncef Slaoui a répondu aux accusations de harcèlement sexuel.

«J’ai le plus grand respect pour mes collègues et je me sens terriblement mal, d’avoir mis une ancienne collègue dans une situation inconfortable avec mes comportements», écrit-il, se disant «profondément désolé pour toute détresse causée».

Sans réfuter ces accusations, l’ancien «monsieur vaccin» de Donald Trump, s’excuse également auprès «de (sa) femme et de (sa) famille pour la douleur que cela provoque (…) (je) travaillerai dur pour me racheter», poursuit-il, affirmant prendre un congé, à effet immédiat, de ses responsabilités professionnelles actuelles pour se concentrer sur sa famille.

 

Lire aussi: Accusé de harcèlement sexuel, Moncef Slaoui dans la tourmente

 

La firme britannique GlaxoSmithKline (GSK) annonçait dans un communiqué adressé aux employées, le mercredi 24 mars, le licenciement du chercher marocain à la tête de Galvani, qui est une joint-venture entre Verily et le géant de médicaments GlaxoSmithKline (GSK).

«Le licenciement fait suite à la réception d’une lettre contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers une employée de GSK par le Dr Slaoui, survenue il y a plusieurs années alors qu’il était employé de GSK», indiquait le communiqué.

Par ailleurs, le communiqué de GSK précisait également qu’une enquête interne «sur la conduite du Dr Slaoui a confirmé les allégations de la plaignante et se poursuit ».

« Les comportements du Dr Slaoui sont tout à fait inacceptables. Ils représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK », concluait le communiqué.

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