Énergie solaire: le Maroc sur la bonne voie !
Publié leAu sujet des énergies renouvelables, et plus particulièrement des énergies solaires, le Maroc voit grand, et compte porter la part des énergies renouvelables dans la puissance installée à 42% en 2021 et à 52% en 2030. A cet effet, le Royaume a adopté en 2009 la stratégie nationale de l’énergie, qui se veut une vision globale et intégrée, fruit d’une politique voulue par le Roi Mohammed VI, visant à rehausser les objectifs de production d’énergies renouvelables, dans le cadre d’une ambition forte et pérenne.
Ce positionnement important du Maroc en matière des énergies solaires, qui constituent des énergies propres et durables, a pu être atteint notamment grâce à la mise en exploitation en 2018 de l’ensemble du complexe solaire Noor Ouarzazate (580 MW). Avec la synchronisation réussie de la tour Noor Ouarzazate III, le complexe solaire consacre sa position du plus grand complexe multi-technologique solaire en opération au monde, en plus de l’achèvement des centrales solaires Noor Laayoune I et Noor Boujdour I pour une capacité cumulée de 100 MW.
Ainsi, le succès du Maroc en la matière est reconnu à l’échelle internationale. En effet, la chaîne émiratie «Sky News Arabia» a mis en avant, sur son site Internet, la stratégie marocaine dans le domaine de la transition vers les énergies propres, et les progrès réalisés par le Royaume dans la production d’énergies renouvelables, dans la perspective d’atteindre la souveraineté énergétique à travers des projets de grande envergure ayant nécessité des investissements colossaux.
A l’occasion de l’organisation de la Semaine économique marocaine à l’Exposition internationale «Expo 2020 Dubaï», le site a écrit que le Maroc est classé premier dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l’indice “Avenir Vert” publié par le “MIT Technology Review”, qui classe 76 pays et territoires selon les progrès sur la voie d’un avenir vert et ce, en réduisant les émissions de carbone, en développant une énergie propre et en innovant dans les filières vertes.
De son côté, le responsable au sein de l’Agence belge de développement (ENABEL) Olivier Legros a fait savoir que le Maroc a acquis et développé une grande expertise dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, appelant les pays africains à tirer profit de cette expérience pionnière du Royaume et ce, à travers le renforcement des capacités dans ce domaine.
Dans le même sens, l’expert espagnol en développement, Alvaro Frutos Rosado a affirmé que le Maroc “mérite une reconnaissance spéciale” pour ses efforts et projets dans le domaine des énergies renouvelables, notant que le Royaume est “un modèle à suivre” en la matière pour les pays de la région.
Un plan ambitieux
En outre, le conseiller pour le développement international à la société “BrightSource Energy”, spécialiste américain de l’énergie solaire, Thomas Riley a noté que l’ambitieux plan solaire marocain, qui vient d’être boosté avec la mise en service de la centrale “Noor I” de Ouarzazate, est la continuation d’un engagement de longue date pour les énergies renouvelables.
« Plusieurs pays à travers le monde ne font aujourd’hui que commencer à explorer pour la première fois les énergies renouvelables, alors que le leadership du Maroc et de SM le Roi Mohammed VI en la matière reflète la continuation d’un engagement de longue date et une assimilation profonde de l’importance des énergies renouvelables pour le Royaume”, a-t-il ajouté.
L’expert américain a aussi relevé que le plan solaire marocain est, certes, un projet gigantesque aux standards de tout pays développé ou en développement, mais le Maroc reste parmi les rares pays à disposer à la fois du leadership, du talent et de la détermination pour réussir ce chantier. Les principaux bénéfices à en tirer sur le court terme étant une plus grande indépendance énergétique et autant d’expertise dans les technologies des énergies renouvelables.
Plaçant le secteur des énergies solaires et la question du climat au centre de ses préoccupations, le Maroc participera à la COP 26, qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, avec une importante délégation composée de représentants des secteurs publics et privés, des organismes de recherche et d’organisations non gouvernementales.