LafargeHolcim accusée de financement du terrorisme, la justice française ouvre une enquête

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Le cimentier franco-suisse LafargeHolcim est visé en France par une information judiciaire pour « financement d’entreprise terroriste » et « mise en danger de la vie d’autrui », rapportent mardi les médias français citant le parquet de Paris.

Deux juges d’instruction du pôle financier et un magistrat instructeur du pôle antiterroriste ont été nommés dans le cadre de cette enquête judiciaire, ouverte le 9 juin, a-t-on indiqué de même source, précisant que cette information judiciaire porte aussi sur l’ »obtention par plusieurs personnes de fourniture de services non rémunérés ou en échange d’une rémunération sans rapport avec l’importance du travail accompli » et de « soumission de plusieurs personnes à des conditions de travail incompatibles avec la dignité de l’homme ».

Cette procédure judiciaire devra déterminer les liens que les représentants du cimentier a pu entretenir avec plusieurs groupes armés en Syrie, dont l’organisation terroriste Daesh, pour continuer à faire fonctionner sa cimenterie de Jalabiya, (nord du pays).

En mars dernier, le cimentier avait admis, dans un communiqué, que sa  » filiale locale a remis des fonds à des tierces parties afin de trouver des arrangements avec un certain nombre de ces groupes armés, dont des tiers visés par des sanctions, en vue de maintenir l’activité et d’assurer un passage sûr des employés et des approvisionnements vers , et depuis l’usine ».

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