Une nouvelle découverte scientifique a été faite au Maroc.
« Dessine-moi l’abolition: pour un Maroc sans peine de mort », nouvelle publication du CNDH
Publié leCe livret de 76 pages, format moyen, regroupe une palette de dessins réalisés par des étudiants de l’École supérieures des beaux-arts de Casablanca lors d’un atelier dirigé par l’artiste-peintre Narjiss Jbari où ils ont donné libre cours à leur inspiration créative sur le sujet de la peine de mort.
Dans une préface à l’ouvrage, la présidente du CNDH, Amina Bouayach, a souligné que les arts parviennent bien souvent à sublimer par un curieux jeu de mimesis l’imagination et la liberté et à s’ériger en moyen impressionnant d’expression et de mobilisation.
Car, a-t-elle expliqué, l’expression artistique, plus qu’un outil d’intégration, est un éloquent moyen de communication qui, adossé à un langage capable de fédérer les individus indépendamment de leurs cultures et de leurs appartenances sociales, s’avère un puissant outil pédagogique permettant aux enfants et aux jeunes d’exprimer leurs sentiments et leurs idées.
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Ce livret, a-t-elle expliqué, présente le condensé d’une riche expérience pleine d’espoir que portent des ateliers d’expression artistique sur le droit à la vie, relevant que les œuvres qui y sont compilées traduisent la densité de cette quête artistique débordant d’espérances et de vérités.
Mme Bouayach a indiqué que l’idée qui sous-tend l’ouvrage était à la fois humble et optimiste, du fait qu’elle s’est appuyée sur l’implication de jeunes et d’enfants, d’une part, et d’encadrants pédagogiques et d’artistes accomplis, de l’autre, dans un même élan civique qui interroge l’imaginaire créatif et l’esprit critique au sujet d’une affaire sociétale comme la peine de mort.
Les œuvres proposées dans cet ouvrage rappellent par certaines citations la place prépondérante qu’occupe le droit à la vie dans la Constitution, la position conséquente du CNDH quant à l’abolition de la peine de mort, et la place de l’abolition de cette peine dans le droit international. L’ouvrage est serti de dessins réalisés par des étudiants de l’École des beaux-arts de Casablanca et des élèves des directions préfectorales de Rabat et de Sidi Bernoussi (Casablanca).