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Décès d’Ahmed Qoreï, premier président du Parlement palestinien
Publié leAhmed Qoreï, premier président du Parlement palestinien et un des principaux négociateurs, côté palestinien, des accords de paix d’Oslo avec Israël, est décédé mercredi à l’âge de 85 ans, a annoncé son mouvement, le Fatah.
Connu sous son nom de guerre, Abou Alaa, Ahmed Qoreï est membre du Comité central de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et responsable des questions économiques au sein de l’OLP et du Fatah lorsque s’ouvrent en janvier 1993 les négociations secrètes qui vont mener à la poignée de mains historique en septembre 1993 à la Maison Blanche entre le dirigeant historique des Palestiniens, Yasser Arafat, et le Premier ministre israélien de l’époque, Yitzhak Rabin.
Après la signature des accords d’Oslo, il occupe plusieurs postes de ministres dans les gouvernements palestiniens sous la présidence d’Arafat.
Avec le retour de la direction palestinienne à Gaza, il est élu en 1996 député au Conseil législatif palestinien (CLP), lors des premières législatives tenues par l’Autorité palestinienne.
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Il en devient le premier président, poste qu’il occupera jusqu’en 2003, lorsque Arafat le nomme Premier ministre en remplacement de Mahmoud Abbas (Abou Mazen), démissionnaire.
Il quitte le poste de Premier ministre en 2006 après la victoire du mouvement islamiste Hamas aux législatives. Il devient ensuite négociateur en chef palestinien chargé des pourparlers de paix avec Israël, au point mort depuis de longues années.
Dans un communiqué, M. Abbas a salué sa mémoire en louant ses qualités de « combattant » infatigable de la cause palestinienne.
Le principal négociateur des Accords d’Oslo
Né à Abu Dis (à côté de Jérusalem) le 26 mars 1937 d’une famille relativement aisée. Il rejoint en 1968 le Fatah, la plus grande des organisations politiques et militaires constituant l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). En tant que banquier chez l’Arab Bank, il devient directeur de la branche des investissements étrangers de l’OLP dans les années 1970 et directeur général de la branche économique de l’OLP, contribuant à faire de l’OLP l’un des employeurs les plus importants du Liban avec la fondation Samed qui deviendra un empire industriel avec des dizaines d’usines et sociétés de service à travers le monde. Il suit Yasser Arafat à Tunis en 1982, à la suite du départ forcé de l’OLP du Liban. Il est élu au comité central du Fatah en août 1989.
Il a été le principal négociateur des Accords d’Oslo en tant que membre du comité central. Il occupe divers postes dans les premiers cabinets de l’Autorité palestinienne dont ceux de ministre de l’économie et du commerce et de ministre de l’industrie. Il est également responsable d’un plan de développement des territoires palestiniens soumis à la Banque mondiale en 1993. Il fonde aussi en 1993 le Conseil économique palestinien pour le développement et la reconstruction (PECDAR) pour aider à la collecte des dons internationaux. En 1996, il est élu au Conseil législatif palestinien.