Vidéo. Ce que résèrve la 25e édition du Festival des musiques sacrées de Fès

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Des chants perses aux litanies irlandaises, en passant par la viole de gambe et les complaintes de la cornemuse Gaïta… La 25e édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde prévu du vendredi 14 juin au samedi 22 juin, sous le thème « Fès, à la Confluence des Cultures  » comptera des artistes de tous les paysages musicaux. Tour d’horizon. 

Les habitués tiennent à être surpris et les nouveaux venus veulent être soufflés », déclare l’équipe de la programmation du Festival qui rappelle que « c’est le double objectif visé à travers la centaine d’artistes rassemblés cette année. Nous avons donc fait en sorte de renouveler les registres musicaux tout en mettant l’accent sur la variété des régions et pays représentés au festival ».

En hommage à la capitale culturelle, le festival s’ouvrira sur une création originale « Fès, Mémoire du Futur ». Conçue par le comité culturel et artistique de la Fondation Esprit de Fès en collaboration étroite avec un large éventail d’artistes, la création mettra en scène l’histoire unique de la naissance de la ville impériale.

Anuna

Le premier spectacle fera appel le samedi 15 juin à Anuna, un ensemble vocal basé à Dublin et fondé en 1987 par le célèbre ténor Michael McGlynn, qui réinterprétera les chœurs irlandais des temps anciens jusqu’à aujourd’hui.

Sami Yusuf

Intronisé “la plus grande célébrité anglaise de l’Orient” par The Guardian et “Islam’s Biggest Rockstar”par le Time Magazine, Sami Yusuf illuminera la scène mythique de Bab El Makina le samedi 15 juin. L’artiste soufi se nourrit musicalement aux sources de multiples traditions

Marcel Khalifé

L’incontournable Marcel Khalifé chantera le dimanche 16 juin, accompagné d’un grand orchestre, les chansons arabes qu’il a l’habitude d’interpréter avec virtuosité au oud. Ses chansons font maintenant partie du patrimoine musical arabe, car Marcel Khalifé est parvenu habilement à sublimer la dimension de l’artiste engagé pour épouser une dimension majestueusement universelle. Il interprétera notamment ses plus belles chansons, chargées de métaphores fidèlement traduites en notes et rythmiques, comme « Montasiba Al Kamati Amchi », « Ommi », « Ya Bahriyé » …

Youssou N’dour

Autre tête d’affiche, Youssou N’dour attirera lui aussi les foules le jeudi 20 juin. Comme artiste, homme engagé et maintenant acteur politique dans son propre pays, cet homme de valeur a gagné une légitimité maintenant planétaire. Toutefois, Youssou demeure avant tout un artiste populaire et le démontrera à Fès à travers un concert empreint d’une grande jovialité et d’une parfaite maitrise artistique.

Des formations orientales

 

En provenance de l’Orient mystérieux, plusieurs formations se partageront les feux de la rampe tels que Sahar Mohammadi et Haïg Sarikouyoumdjian (Iran et Arménie) le dimanche 16 juin ou encore Bahariyya, les spécialistes du Mugham venus des contrées lointaines de l’Azerbaïdjan le lundi 17 juin. Le Sultanat d’Oman sera également mis à l’honneur à travers l’Areej Sufi Ensemble, qui réunit une grande similitude gestuelle entre les rituels soufis de Zanzibar et démontre l’influence des chants et gestuelle des pêcheurs de perles d’Oman.

 

Des artistes femmes

Des Balkans au Moyen-Atlas, les femmes seront également de la partie. A travers la rencontre inédite de Svetlana Spajic et Chérifa, deux figures iconiques de la transmission du patrimoine oral, les voix pastorales des montagnes serbes et berbères feront résonner leurs échos le mercredi 19 juin.

Plusieurs groupes et artistes femmes

 

Les femmes cubaines seront quant à elles représentées par Obini Bata le mardi 18 juin, le groupe versé dans les chants et danses rituels des femmes de la Santeria. La formation multigénérationnelle de la Havane, comprend Eva Despaigne, la Maestra sexagénaire et le dernier des membres fondateurs, et cinq jeunes femmes issues de contextes professionnels et artistiques divers, ce qui explique l’extraordinaire polyvalence de leur performance entre jeu théâtral, chant, musique et danse. Enfin, un groupe exclusivement féminin venu d’Inde dédiera son spectacle cette même journée à Meera, reconnue comme une des plus grandes poétesses de son temps. Le spectacle, chorégraphié et interprété par Chitra Visweswaran, l’icône de Bharata Natyam, avec les danseuses de la Chidambaram Dance Company, est une véritable célébration de la princesse-poète, de son courage, de sa dévotion et de ses engagements profonds.

Plusieurs autres formations se produiront dans les différentes scènes musicales de la capitale spirituelle. Pendant 10 jours, ces artistes réputés et éclectiques mettront en scène une conversation d’amour et de joie entre les cultures du monde. Un message universel qui, allié à une programmation riche et originale, est sûr d’attirer les foules cet été à Fès.

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