Conseil de la Ville de Casablanca: les débuts difficiles des nouveaux contrats de délégation

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Casablanca accuse un retard en terme de déploiement des nouveaux contrats de gestion déléguée de la propreté et du transport en commun. Au moment où 257 bus d’occasion sont bloqués au port, le délégataire de la gestion des déchets Averda n’a déployé que 90% du matériel de collecte tandis que le système de contrôle et de suivi par GPS n’a pas encore été mis en place.

Les derniers mois étaient pleins de rebondissements pour la ville de Casablanca. Les couacs en termes de gestion n’échappent pas à l’œil. Alors qu’on s’attendait à la mise en service de 700 bus neufs, les bus délabrés de M’dina Bus continuent de circuler avec des tickets Alsa.

Le maire Abdelaziz EL Omari a assuré, lors de la session de février du Conseil de la Commune (5-6-7 février), que 257 bus sont bloqués au niveau du port de Casablanca en attente de la finalisation des procédures administratives.

Ces bus qui devront servir pendant la période transitoire attendent également la préparation des dépôts qui devront abriter 400 bus qui circuleront dans la métropole en attente de l’arrivée fin 2020 des 700 bus neufs commandés conjointement par l’ECI (Etablissement de coopération intercommunale) et le délégataire Alsa.

 

Lire aussi: Casablanca: le délégataire Alsa commande 500 bus chez Daimler

 

Un retard est à enregistrer également pour ce qui est de la mise en application des contrats de délégation de propreté. Promis pour le 21 décembre 2019, le nouveau matériel de collecte des déchets n’a fait son apparition qu’à partir de la fin de janvier dernier.

Le Groupe Ahizoune (héritier du contrat signé avec son ex-associé majoritaire le français Derichebourg) a déployé 100% du matériel, mais le groupe libanais Averda n’en a mis en circulation que 90% ce qui l’a exposé à des pénalités de retard.

«Nous avons appliqué les pénalités de retard que stipule le contrat», a déclaré jeudi le président du Conseil de la commune, Abdelaziz El Omari sans pour autant préciser le montant de ces pénalités qui sont plafonnées à 5 millions de dirhams (MDH) par mois.

Idem, le système de contrôle et de suivi par GPS n’est toujours pas opérationnel. Car, la société en charge de ce volet n’a pas obtenu les autorisations requises.

 

Lire aussi: Vidéo. Un mort et plusieurs blessés pris au piège dans le « lac » de la décharge de Médiouna

 

Seul bémol, sur le dossier de la décharge de Médiouna qui n’a fait que beaucoup traîner, la Mairie a annoncé l’ouverture imminente de la nouvelle décharge contrôlée de Médiouna.

«Nous attendons l’aval de la Wilaya pour la fermeture définitive de la décharge de Médiouna », a déclaré El Omari.

A rappeler que la session de février a connu la programmation de 72 points sur son ordre du jour dont plus de 27 dossiers fonciers relatifs à la vente, l’acquisition, l’échange et l’hypothèque d’une dizaine d’hectares dans les différents arrondissements de la Commune de Casablanca.

Le fait de consacrer plus du tiers de l’ordre du jour de la Session de février à la validation de transactions foncières a poussé des Conseillers communaux membres des différentes commissions  à accuser les dirigeants pjdistes de transformer le Conseil communal en une agence immobilière.

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