Le crédit bancaire au secteur non financier (SNF) a enregistré un accroissement de 5,1% en…
De combien ont augmenté les taux de crédits depuis début 2023 ?
Publié leLe taux débiteur moyen global a augmenté de 10 points de base (pbs) à 5,36% au troisième trimestre 2023, selon Bank Al-Maghrib (BAM)
Par objet économique, les taux se sont établis à 5,32% pour les facilités de trésorerie, à 5,12% pour les crédits à l’équipement, à 5,21% pour les prêts immobiliers et à 7,25% pour les crédits à la consommation, précise BAM dans un document sur les résultats de son enquête sur les taux débiteurs au titre du T3-2023.
Résultats de l’enquête trimestrielle de @BankAlMaghrib sur les taux débiteurs – T3 2023. 1/2
➡ https://t.co/3I7bETQg3G pic.twitter.com/fRN41NpUQB— Bank Al-Maghrib (@BankAlMaghrib) November 10, 2023
Par secteur institutionnel, le taux appliqué aux crédits aux particuliers s’est situé à 5,94% et celui des prêts aux entreprises non financières à 5,32%, fait savoir la même source. Pour les crédits aux entreprises non financières privées, le taux les assortissant s’est établi à 5,36%, avec un taux de 5,05% pour les grandes entreprises (GE) et de 5,75% pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).
Le crédit bancaire au secteur non financier a enregistré une progression de 2,3% en septembre, contre 2,5% un mois auparavant, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Le ralentissement de la progression des concours au secteur non financier reflète une décélération, de 36,3% à 26,4%, de la croissance des prêts aux sociétés publiques et de 2,6% à 2,3% de ceux aux ménages, précise BAM dans son bulletin sur les statistiques monétaires du mois de septembre 2023.
Cette tendance reflète également une atténuation de la baisse des crédits aux sociétés non financières privées de 1,3% à 0,5%, ajoute la Banque Centrale.
Par objet économique, l’évolution du concours bancaire au secteur non financier retrace l’accentuation de la baisse des facilités de trésorerie à 6,7% après 4,8%, en lien principalement avec le ralentissement de la progression de celles allouées aux sociétés publiques et à l’accentuation de la baisse de celles aux sociétés privées.