Arrondissement de Mers Sultan: Boudrika mis en garde par l’Intérieur

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Paralysie des services de l’arrondissement Mers sultan : l’Intérieur offre un Boudrika une semaine pour reprendre ses fonctions
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Le ministère de l’Intérieur a adressé un avertissement au président du Conseil de l’arrondissement Mers Sultan, Mohammed Boudrika, afin qu’il reprenne ses fonctions dans un délai d’une semaine.

L’avertissement envoyé par le gouverneur de la préfecture Al Fida Mers Sultan s’est arrêté sur la longue absence au président du Raja, affirmant que celui-ci s’est arrêté d’exercer ses fonctions depuis la tenue de la dernière session ordinaire du Conseil de l’arrondissement le 10 janvier dernier, soit plus de trois mois et demi.

L’autorité de tutelle affirme dans ce sens que l’intéressé n’a pas présenté de justifications de son arrêt de travail.

Cette situation a affecté négativement les besoins immédiats pour un fonctionnement normal des services publics provoquant une paralysie complète des diverses services administratifs et nuisant aux intérêts des bénéficiaires des services publics.

Le gouverneur a appelé Boudrika à justifier son absence du travail et à reprendre ses fonctions dans les sept jours suivant la réception de l’avertissement émis le 16 avril et reçu par le directeur des services de l’arrondissement le 17 avril.

Magnat de l’immobilier, Mohamed Boudrika a une « triple », voire « quadruple » casquette. L’homme d’affaires, est à la fois président du Raja (club de foot casablancais), député du Rassemblement national des indépendants (RNI) et secrétaire du bureau de la Chambre des représentants.

Alors que des articles de presse annonçaient son arrestation imminente, il affirme début février avoir souffert d’un problème de santé, à la suite duquel il aurait subi deux opérations cardiaques à Londres, indiquant qu’il était en phase de convalescence et qu’il reprendrait bientôt ses devoirs personnels, sportifs et politiques.

Quelques semaines après, Boudrika va démentir les rumeurs dont il faisait l’objet notamment celle en relation avec sa prétendue fuite à l’étranger à cause d’une éventuelle condamnation dans le cadre d’une affaire judiciaire en cours, impliquant son groupe immobilier.

Peu après avoir nié le 22 février faire l’objet d’un avis de recherche de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), il sera condamné à un an de prison avec sursis assorti d’une amende de 230.500 dirhams par la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance d’Ain Sebaa.

Le parlementaire a été condamné, par contumace, pour émission de chèques sans provision dans une affaire en relation avec un projet immobilier.

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