Le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) a procédé ce mercredi, sur la base d'informations précises…
Arrestation d’une «injectrice» qui se faisait passer pour une chirurgienne plasticienne à Rabat
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Le gérant d’un salon de coiffure, son épouse étrangère, et une employée, soupçonnés d’usurper, sans droit, un titre attaché à une profession réglementée par la loi, pratiquer illégalement la médecine esthétique et mettre en danger des citoyens ou d’y participer ont été arrêtés, mardi à Rabat, apprend-on d’une source sécuritaire.
Habituée à pratiquer des injections de produits servant à des Botox, peeling ou fillers comme une professionnelle, une «injectrice» de nationalité étrangère a été surprise par les membres de la police judiciaire en pleine injection esthétique dans un salon de coiffure de Rabat.
Ces derniers ont pu mettre la main sur cette présumée «fausse praticienne», grâce à une plainte de l’ordre des médecins –saisi par des praticiens professionnels– accusant une ressortissante étrangère d’usurper la qualité d’un médecin et de pratiquer des opérations médicales dans des conditions ne respectant pas les conditions de sécurité sanitaire.
Une fois sur les lieux, ils ont également arrêté son mari ainsi que son assistante, tous les deux soupçonnés d’avoir participé à des actes criminels, précise la même source.
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L’information judiciaire ouverte par la police de la capitale et l’inspection qui s’ensuit ont permis d’arrêter en flagrant délit de pratique illégale d’injection d’un produit esthétique la «praticienne frauduleuse» et ses acolytes.
La perquisition a permis la saisie de 48 doses d’injection médicale de différents types, en plus de la saisie de 76 seringues supplémentaires d’autres types portant des dates confirmant qu’elles sont périmées, précise la même source.
Le Conseil régional de l’ordre des médecins de Rabat mène depuis quelques mois plusieurs actions contre la banalisation de la pratique illégale de la chirurgie esthétique qui présente beaucoup de danger pour les patients d’autant plus que ces «injecteurs et injectrices» illégaux ignorent les risques qui y sont liés.
Beaucoup sont les chirurgiens plasticiens qui tirent la sonnette d’alarme sur les dangers et les séquelles qui peuvent être irréversibles pour les patients comme les risques d’infection, de cécité et de nécrose cutanée lorsque les injections sont réalisées par des ignorants sans connaissances médicales.
