Du Sahel au Pacifique, la mort d'Ayman al-Zawahiri dans une frappe américaine à Kaboul n'entamera…
Al Qaida: un Marocain pour succéder à Al Zawahiri?
Publié leUn Marocain pourrait succéder à l’émir d’Al Qaïda, Ayman Al Zawahiri, tué lors d’une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan.
Des sources proches des Centres des études internationales spécialisés dans le terrorisme avancent le nom de Abderrahman Al Maghrebi, comme probable successeur de Ayman Al Zawahiri. Celui qui dirigeait les campagnes de propagande Al Qaïda s’appelle en réalité Mohamed Abati, rapporte Al Aghdath Al A Maghribia dans son édition du jeudi 4 aout.
Le Marocain était jusqu’ici le chef de l’organisation terroriste islamiste en Iran. Il était aussi directeur de la fondation Assahab, qui diffuse depuis 2005 les messages d’Al Qaida dans le monde, mais surtout le gendre de l’Egyptien Ayman Al Zawahiri et l’un de ses principaux conseillers, souligne le journal.
Parmi les successeurs potentiels, les experts citent principalement deux autres Egyptiens, Saïf Al Adel, ancien lieutenant-colonel des Forces spéciales et figure de la vieille garde d’Al Qaïda, signalé en Iran, et Abou Abdelkarim Al Masri, un dirigeant du groupe Houras Al Din, en Syrie, rapporte l’AFP.
Le chef d’Al Qaïda, l’Egyptien Ayman Al Zawahiri, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain, a annoncé le 1er aout en direct à la télévision le président américain Joe Biden.
« Justice a été rendue »
« Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l’émir d’Al Qaïda, Ayman Al Zawahiri », a-t-il lancé lors d’une courte allocution depuis la Maison Blanche. « Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus », a ajouté Joe Biden.
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Zawahiri était l’un des terroristes les plus recherchés au monde et les Etats-Unis promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le retrouver, souligne l’AFP. Il avait pris la tête de la nébuleuse jihadiste en 2011, après la mort d’Oussama Ben Laden, tué par un commando américain au Pakistan.
Introuvable depuis plus de dix ans, il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre, qui avaient fait près de 3.000 morts aux Etats-Unis.