Ahed Tamimi ne "regrette rien"
Publié le Par H24Info.ma avec AFP
« Ma vie a énormément changé mais je n’ai rien fait de mal que je puisse regretter », a affirmé lundi à l’AFP Ahed Tamimi, l’adolescente palestinienne devenue icône de la résistance à l’occupation israélienne après huit mois en prison pour avoir giflé deux soldats.
La jeune femme de 17 ans aux boucles blondes et sa mère ont été libérées dimanche. Elles sont retournées, suivies par des caméras du monde entier, dans leur petit village de Nabi Saleh en Cisjordanie occupée, où elles ont été accueillies en héroïnes.
C’est dans la petite cour de la maison familiale que l’adolescente, alors âgée de 16 ans, avait frappé deux soldats en décembre, leur demandant de quitter les lieux. La scène, filmée, a été largement partagée sur internet.
Ahed Tamimi a conscience d’être désormais devenue un « symbole » de la cause palestinienne.
« Bien sûr que ma vie a énormément changé, j’ai beaucoup changé en prison. Je suis devenue plus attentive, plus consciente. La prison vous fait mûrir – en un jour, vous prenez 100 ans », explique-t-elle lors d’un entretien avec l’AFP, assise dans le jardin de sa maison.
Aurait-elle fait la même chose si elle avait su que ces gifles allaient lui valoir huit mois de prison? « Oui », proclame-t-elle.
« Je n’ai rien fait de mal que je puisse regretter », assure-t-elle. Elle rappelle que l’incident s’est produit le jour où des soldats israéliens ont grièvement blessé à la tête son cousin, Mohammed Tamimi, âgé de 15 ans, le laissant défiguré.
« C’était une réaction normale face à un soldat se trouvant dans ma maison, tirant sur des gens de mon village », explique-t-elle. « Je l’ai frappé, peut-être que d’autres personnes l’auraient tué. »
L’altercation a eu lieu alors que le village était le théâtre de manifestations contre la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme la capitale d’Israël. Les soldats sont restés impassibles face à Ahed Tamimi et sa cousine qui les ont giflés et leur ont donné des coups de poing et de pied.
Ahed Tamimi projette d’étudier le droit afin d’exposer l’occupation israélienne aux yeux du monde.
Israël accuse la famille de l’adolescente, connue pour son militantisme, de manipuler la jeune femme. A 14 ans, Ahed Tamimi s’était déjà fait connaître en mordant un soldat israélien pour l’empêcher d’arrêter son petit frère, plaqué au sol et qui avait le bras dans le plâtre.
« Ma famille ne m’a jamais instrumentalisée », assure l’adolescente. « Je suis assez mature et je suis consciente de la cause (palestinienne). Je sais quelles sont les conséquences lorsqu’on choisit ce chemin. Je ne suis pas une enfant. »
La jeune femme de 17 ans aux boucles blondes et sa mère ont été libérées dimanche. Elles sont retournées, suivies par des caméras du monde entier, dans leur petit village de Nabi Saleh en Cisjordanie occupée, où elles ont été accueillies en héroïnes.
C’est dans la petite cour de la maison familiale que l’adolescente, alors âgée de 16 ans, avait frappé deux soldats en décembre, leur demandant de quitter les lieux. La scène, filmée, a été largement partagée sur internet.
Ahed Tamimi a conscience d’être désormais devenue un « symbole » de la cause palestinienne.
« Bien sûr que ma vie a énormément changé, j’ai beaucoup changé en prison. Je suis devenue plus attentive, plus consciente. La prison vous fait mûrir – en un jour, vous prenez 100 ans », explique-t-elle lors d’un entretien avec l’AFP, assise dans le jardin de sa maison.
Aurait-elle fait la même chose si elle avait su que ces gifles allaient lui valoir huit mois de prison? « Oui », proclame-t-elle.
« Je n’ai rien fait de mal que je puisse regretter », assure-t-elle. Elle rappelle que l’incident s’est produit le jour où des soldats israéliens ont grièvement blessé à la tête son cousin, Mohammed Tamimi, âgé de 15 ans, le laissant défiguré.
« C’était une réaction normale face à un soldat se trouvant dans ma maison, tirant sur des gens de mon village », explique-t-elle. « Je l’ai frappé, peut-être que d’autres personnes l’auraient tué. »
L’altercation a eu lieu alors que le village était le théâtre de manifestations contre la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme la capitale d’Israël. Les soldats sont restés impassibles face à Ahed Tamimi et sa cousine qui les ont giflés et leur ont donné des coups de poing et de pied.
Ahed Tamimi projette d’étudier le droit afin d’exposer l’occupation israélienne aux yeux du monde.
Israël accuse la famille de l’adolescente, connue pour son militantisme, de manipuler la jeune femme. A 14 ans, Ahed Tamimi s’était déjà fait connaître en mordant un soldat israélien pour l’empêcher d’arrêter son petit frère, plaqué au sol et qui avait le bras dans le plâtre.
« Ma famille ne m’a jamais instrumentalisée », assure l’adolescente. « Je suis assez mature et je suis consciente de la cause (palestinienne). Je sais quelles sont les conséquences lorsqu’on choisit ce chemin. Je ne suis pas une enfant. »