Irak: plusieurs tunnels et caches de Daech détruits par l’aviation française
Publié leL’aviation française a bombardé jeudi « plusieurs caches et tunnels » du groupe Etat islamique (EI) dans le nord-est irakien, a annoncé vendredi sur Twitter la ministre des Armées, Florence Parly, en rappelant la « détermination » de Paris à poursuivre la lutte antijihadiste au Levant.
« Hier, l’aviation française a bombardé plusieurs caches et tunnels de Daech, à qui nous ne laissons aucun répit », a-t-elle tweeté.
« Le Levant a été le théâtre de nombreux revirements récents. La position de la France, elle, est constante, et sa détermination à lutter contre le terrorisme intacte », ajoute la ministre, en allusion au récent retrait partiel des troupes américaines du nord-est syrien, décidé par Donald Trump au grand dam de ses alliés.
Selon les détails fournis par l’état-major français, « une patrouille de Rafale (…) a délivré une frappe contre plusieurs caches de Daech dans le nord-est irakien » dans le cadre de l’opération « Chammal », volet français de l’opération Inherent Resolve menée par une coalition internationale sous la houlette des Etats-Unis.
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Cette frappe, « préparée avec nos alliés dans le cadre de l’Opération Inherent Resolve », « a été précédée d’une observation par l’avion (français) de patrouille maritime Atlantique 2 et a été appuyée par un drone Reaper de la coalition », précise l’état-major.
L’objectif était de « détruire plusieurs tunnels utilisés par Daech comme base arrière pour ses actions, et de dégrader ses capacités logistiques et militaires dans cette région », ajoute-t-on de même source.
Le groupe Etat islamique a confirmé jeudi la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, cinq jours après l’annonce de son décès par Donald Trump dans une opération américaine en Syrie, et nommé son successeur en menaçant les Etats-Unis de représailles.
Une réunion de ministres de la coalition internationale antijihadiste aura lieu le 14 novembre à Washington, afin de discuter « des prochaines mesures à prendre afin d’augmenter la présence de la coalition dans le nord-est de la Syrie », a confié en début de semaine un responsable américain, sous couvert d’anonymat, à des journalistes.