Six joueurs par chambre, "un mauvais hôtel", à deux heures et demi du stade, le…
Vidéos. Débrief de la CAN 2021: la Gambie et le Cameroun qualifiés
Publié leLa Gambie a validé pour la première fois de son histoire son billet pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations ce lundi 24 janvier en dominant la Guinée (1-0). Le Cameroun est venu difficilement à bout des Comores (2-1). Revivez en images les moments forts des matchs de lundi:
La Gambie bat la Guinée et poursuit son rêve
Une fois de plus, la magie gambienne a opéré: les « Scorpions » ont poursuivi leur parcours surprenant en éliminant lundi la Guinée (1-0) à Bafoussam et accèdent aux quarts de finale de la CAN pour leur première participation. Un but de Musa Barrow, le joueur le plus en vue de la rencontre, a suffi au bonheur des hommes de Tom Saintfiet, qui affronteront le Cameroun, pays-hôte de la compétition.
Au terme d’un match toujours accroché, souvent cadenassé, et achevé à dix contre dix, les « Scorpions » se sont accrochés à leur rêve. Supérieurs dans la maîtrise collective et tactique du match, les Gambiens ont longtemps payé leur maladresse ou leur précipitation pour marquer. Alors ils s’en sont remis à leur attaquant Musa Barrow, qui joue à Bologne (Serie A italienne).
Dès le début du match, les spectateurs du Stade de Kouekong, à Bafoussam, ont senti que c’est de lui que viendrait l’étincelle: il a d’abord envoyé un missile du pied gauche aux 25 mètres, en se retournant, trop axial pour tromper Aly Keita (13e), puis a accéléré, sans cesse, pour apporter le danger. En seconde période, il a délivré son équipe en effectuant un superbe contrôle orienté vers le but pour éliminer son défenseur, suivi d’un plat du pied gauche.
Les « Scorpions » ont alors eu beaucoup de chance, en toute fin de match, quand deux frappes successives des Guinéens ont heurté le poteau, puis la barre transversale (90e+2). Ces intentions offensives sont arrivées un peu tard pour le « Syli national ». L’absence de leur capitaine Naby Keita, « star » selon le sélectionneur Kaba Diawara, a fortement handicapé la Guinée.
Face à des Comores accablées par le sort, sans gardien de métier et à dix presque tout le match, le Cameroun a fini par se qualifier (2-1) pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations. Les « Lions indomptables » affronteront pour une place dans le dernier carré l’autre débutant de cette CAN, la Gambie.
Les Comores ont résisté héroïquement, et même marqué sur un coup franc direct de Youssouf M’Changama (81e), pour aviver leurs regrets, avec un arrière-droit dans les buts et à dix contre onze dès la 7e minute. Après l’exclusion de leur capitaine Nadjim Abdou, les « Cœlacanthes » ont même voulu un instant quitter la pelouse. Le staff, faisant des X avec les bras en croix au-dessus de leurs têtes, semblaient vouloir jeter l’éponge, avant de se raviser.
L’exclusion a été décidée après consultation de la vidéo, Abdou intervient en retard sur la cheville de Nicolas Ngamaleu, mais le coup était cruel pour les Comoriens. Ce rouge s’ajoutait à la colère de n’avoir pas obtenu de dérogation pour aligner le gardien Ali Ahamada, à nouveau négatif au Covid mais pas dans les délais.
Le deuxième gardien, Moyadh Ousseini, était positif, et Salim Ben Boina blessé. Shaker Alhadhur, défenseur de métier titularisé dans les buts, a été courageux, mais il n’avait pas la détente d’un vrai gardien pour arrêter la frappe de Karl Toko-Ekambi (29e), la première cadrée du match pour les Lions Indomptables.
Trois minutes plus tard, André Onana a rappelé tout ce qu’un grand goal apporte, avec une double parade magnifique sur deux tirs successifs d’Ahmed Mogni et Youssouf M’Changama (32e).
Le gardien de l’Ajax a ensuite écœuré les Comoriens, avec un magnifique réflexe sur une frappe puissante de Ben El Fardou (79e). Mais il ne pouvait rien sur le coup franc direct de M’Changama dans la lucarne, alors que Vincent Aboubakar avait déjà doublé la mise (71e). Voilà Aboubakar à 6 buts, à trois unités du record de la CAN, signé du Zaïrois (aujourd’hui de la RD Congo) Pierre Ndaye Mulamba en 1974.