Vidéo. Salon du cheval: présentation du beau-livre  »Des hommes et des chevaux, l’art de la Tbourida au Maroc »

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Salon du cheval : Présentation du beau-livre ''Des hommes et des chevaux, l'art de la Tbourida au Maroc''
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 »Des hommes et des chevaux, l’art de la Tbourida au Maroc » est l’intitulé du beau-livre présenté jeudi en marge du Salon international du cheval d’El Jadida dont la 14ème édition se prolonge jusqu’à dimanche.

Ce beau-livre collectif, 192 pages-grand format, Ed Langages du Sud, aborde les origines de cette tradition équestre, l’art de la guerre, les pratiques sociales, les rituels codifiés, la dimension spirituelle de la Tbourida, les chevaux exceptionnels ainsi que le savoir-faire lié à l’artisanat marocain.

Une invitation à la découverte de tout ce qui se cache derrière les épreuves spectaculaires de la Tbourida : la technique, le dressage d’un cheval, mais également le lien sacré entre le cavalier et sa monture, la portée spirituelle, culturelle et historique de cet art équestre inscrit depuis 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Dans une déclaration à la MAP, Omar Skalli, Directeur général de la Société Royale d’Encouragement du Cheval (Sorec) a indiqué que l’édition de ce beau-livre cherche à faire découvrir, surtout aux jeunes, cet art équestre qu’est la Tbourda, désormais classé au patrimoine mondial, ajoutant qu’il est le fruit des contributions de nombreux chercheurs et passionnés de la Tbourida.

Et l’un tout justement des passionnés ayant contribué à ce beau-livre n’est autre que le romancier Fouad Laroui, prix Goncourt de la nouvelle 2013 pour  »L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine » qui n’a pas caché sa joie pour ce retour aux sources, tout près de sa ville natale, Azzemour, soulignant que  »la Tbourida n’est pas seulement un spectacle mais bien plus, une composante essentielle de l’identité collective des Marocains ».

Tout en confiant sa fascination par la Toubrida depuis qu’il la découvrit enfant au Moussemn Moulay Abdellah Amghar, il a salué les efforts inlassables menés par la Sorec en faveur de la préservation de ce patrimoine, relevant aussi l’importance et la renommée du salon du cheval d’El Jadida sur les plans national et international.

Pour sa part, Ahmed Skounti, enseignant chercheur à l’Institut national des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP) a fait savoir que sa contribution dans cet ouvrage collectif porte sur l’histoire de cet art équestre séculaire pratiqué depuis toujours par les Marocains qui n’ont pas attendu l’invention de la poudre à canon pour s’y adonner avec passion et ferveur.

Et de citer pour preuve les découvertes archéologiques, notamment les gravures rupestres à Azilal et Zagora montrant des cavaliers chevauchant des chevaux et ce, à différentes époques anciennes dans l’histoire millénaire du Royaume.

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