Syrie: les raids dans le nord ont tué 53 civils dont 28 enfants
Publié le Par H24Info.ma avec AFP
Au moins 53 civils, dont 28 enfants, ont été tués en Syrie dans les raids aériens ayant visé vendredi soir plusieurs territoires rebelles du nord du pays, selon un nouveau bilan fourni samedi par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Vendredi, des frappes aériennes ont visé la province d’Idleb (nord-ouest), dominée par des jihadistes et des rebelles, mais aussi une localité insurgée de la province voisine d’Alep, des bombardements parmi les plus meurtriers dans le secteur depuis des mois, selon l’ONG.
« Le bilan a augmenté après la découverte de nouveaux corps sous les décombres et la mort de personnes des suites de leurs blessures », a indiqué samedi à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Dans la seule localité d’Orum al-Koubra, dans l’ouest de la province d’Alep, les raids ont tué 41 civils dont 25 enfants, selon le nouveau bilan de l’OSDH, qui n’était pas en mesure de préciser si ces bombardements ont été menés par le régime ou son allié russe.
« C’est le bilan le plus élevé dans les territoires rebelles de la province d’Alep pour toute l’année 2018 », a précisé M. Abdel Rahmane.
Par ailleurs, dans la province d’Idleb, 12 civils, dont trois enfants, ont été tués par les raids du régime et de son allié russe visant deux localités, selon l’OSDH.
Vendredi, le bilan rapporté par l’Observatoire pour les deux provinces faisait état de près de 30 civils tués, dont 18 civils à Orum al-Koubra.
Frontalière de la Turquie, la province d’Idleb est une des dernières de Syrie à échapper au contrôle du régime, qui a récemment averti que la reconquête de ce secteur était désormais un de ses objectifs.
La région est dominée par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), un groupe jihadiste formé par l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, mais différents groupes rebelles s’y trouvent aussi.
L’ONU avait pressé jeudi la communauté internationale de trouver des « accords » pour empêcher un « bain de sang » dans les territoires insurgés d’Idleb.
La province compte quelque 2,5 millions d’habitants, dont des dizaines de milliers de rebelles et de civils transférés en masse depuis d’autres bastions de l’opposition, reconquis par le régime ailleurs en Syrie.
Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
Vendredi, des frappes aériennes ont visé la province d’Idleb (nord-ouest), dominée par des jihadistes et des rebelles, mais aussi une localité insurgée de la province voisine d’Alep, des bombardements parmi les plus meurtriers dans le secteur depuis des mois, selon l’ONG.
« Le bilan a augmenté après la découverte de nouveaux corps sous les décombres et la mort de personnes des suites de leurs blessures », a indiqué samedi à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Dans la seule localité d’Orum al-Koubra, dans l’ouest de la province d’Alep, les raids ont tué 41 civils dont 25 enfants, selon le nouveau bilan de l’OSDH, qui n’était pas en mesure de préciser si ces bombardements ont été menés par le régime ou son allié russe.
« C’est le bilan le plus élevé dans les territoires rebelles de la province d’Alep pour toute l’année 2018 », a précisé M. Abdel Rahmane.
Par ailleurs, dans la province d’Idleb, 12 civils, dont trois enfants, ont été tués par les raids du régime et de son allié russe visant deux localités, selon l’OSDH.
Vendredi, le bilan rapporté par l’Observatoire pour les deux provinces faisait état de près de 30 civils tués, dont 18 civils à Orum al-Koubra.
Frontalière de la Turquie, la province d’Idleb est une des dernières de Syrie à échapper au contrôle du régime, qui a récemment averti que la reconquête de ce secteur était désormais un de ses objectifs.
La région est dominée par Hayat Tahrir al-Cham (HTS), un groupe jihadiste formé par l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, mais différents groupes rebelles s’y trouvent aussi.
L’ONU avait pressé jeudi la communauté internationale de trouver des « accords » pour empêcher un « bain de sang » dans les territoires insurgés d’Idleb.
La province compte quelque 2,5 millions d’habitants, dont des dizaines de milliers de rebelles et de civils transférés en masse depuis d’autres bastions de l’opposition, reconquis par le régime ailleurs en Syrie.
Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.