Syrie: 12 civils tués dans des raids nocturnes sur une ville rebelle du sud
Publié le Par H24Info.ma avec AFP
Au moins 12 civils ont été tués en Syrie dans des raids nocturnes sur l’ultime ville rebelle de la province méridionale de Deraa, a rapporté mercredi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’Observatoire, qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie, n’était pas en mesure de préciser s’il s’agissait de bombardements du régime ou de son allié russe.
« Mardi soir, de violents raids aériens et des tirs d’artillerie ont frappé la ville de Nawa, dernière ville rebelle de l’ouest de la province de Deraa », a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, faisant de 12 civils tués.
Le pouvoir syrien a repris le contrôle de la quasi-totalité de Deraa, au terme d’une offensive lancée le 19 juin et d’un accord de « réconciliation » négocié par Moscou que les rebelles ont été contraints d’accepter, et qui s’apparente de fait à une capitulation.
L’une après l’autre, les localités insurgées de la province sont passées sous contrôle gouvernemental. Des négociations étaient menées pour imposer un sort similaire à la ville de Nawa, où vivent des dizaines de milliers de civils.
« Les négociations se poursuivent mercredi pour faire entrer Nawa dans l’accord de réconciliation », a indiqué M. Abdel Rahmane.
Pour reconquérir les bastions rebelles à travers la Syrie, le régime a souvent eu recours à la même tactique alliant bombardements meurtriers et négociations avec les insurgés, qui sont finalement contraints de céder face au déluge de feu du pouvoir et de son allié russe.
« Près de Nawa, d’intenses bombardements aériens visent des collines tenues par des jihadistes », a par ailleurs précisé M. Abdel Rahmane.
Les forces du régime Assad contrôlent désormais plus de 90% de la province de Deraa. Un pan de territoire lui échappe encore dans cette région. Il s’agit du bastion de jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI), pris pour cible par le régime et son allié russe.
Par ailleurs, Damas a ouvert dimanche un nouveau front dans la province voisine de Qouneitra, qui borde la ligne de démarcation sur le plateau du Golan, en majeure partie occupé et annexé par Israël.
Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé.
Il a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
L’Observatoire, qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie, n’était pas en mesure de préciser s’il s’agissait de bombardements du régime ou de son allié russe.
« Mardi soir, de violents raids aériens et des tirs d’artillerie ont frappé la ville de Nawa, dernière ville rebelle de l’ouest de la province de Deraa », a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, faisant de 12 civils tués.
Le pouvoir syrien a repris le contrôle de la quasi-totalité de Deraa, au terme d’une offensive lancée le 19 juin et d’un accord de « réconciliation » négocié par Moscou que les rebelles ont été contraints d’accepter, et qui s’apparente de fait à une capitulation.
L’une après l’autre, les localités insurgées de la province sont passées sous contrôle gouvernemental. Des négociations étaient menées pour imposer un sort similaire à la ville de Nawa, où vivent des dizaines de milliers de civils.
« Les négociations se poursuivent mercredi pour faire entrer Nawa dans l’accord de réconciliation », a indiqué M. Abdel Rahmane.
Pour reconquérir les bastions rebelles à travers la Syrie, le régime a souvent eu recours à la même tactique alliant bombardements meurtriers et négociations avec les insurgés, qui sont finalement contraints de céder face au déluge de feu du pouvoir et de son allié russe.
« Près de Nawa, d’intenses bombardements aériens visent des collines tenues par des jihadistes », a par ailleurs précisé M. Abdel Rahmane.
Les forces du régime Assad contrôlent désormais plus de 90% de la province de Deraa. Un pan de territoire lui échappe encore dans cette région. Il s’agit du bastion de jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI), pris pour cible par le régime et son allié russe.
Par ailleurs, Damas a ouvert dimanche un nouveau front dans la province voisine de Qouneitra, qui borde la ligne de démarcation sur le plateau du Golan, en majeure partie occupé et annexé par Israël.
Déclenché en 2011, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé.
Il a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.