Sur le confinement en Asie…des Marocaines témoignent!
Publié leFace au contexte épidémique actuel, des Marocaines du monde ont fait le choix de s’assumer, comme il se doit. Il n’est pas question de céder à la panique ni de sombrer dans la détresse, même en étant confinées très loin de leurs grandes familles…aux fins fonds de l’Asie.
Ainsi, le nouveau coronavirus, qui a contrarié les pronostics mondiaux plusieurs fois, ne semble pas perturber la quiétude de Meriem Benyahia qui ne voit pas en cette pandémie juste « une épreuve douloureuse » mais plutôt « une occasion en or » pour repenser son être et aller au-delà de ses limites dans un monde imprévisible.
Installée à Singapour depuis trois ans déjà, suite à une mobilité professionnelle proposée à son mari, la jeune expatriée marocaine a révélé que depuis le début de l’épidémie, elle veille aux côtés de sa petite famille à se conformer aux règles et aux mesures de prévention et d’hygiène les plus appropriées.
« En tant qu’adultes, nous sommes conscients que nous ne sommes certainement pas les plus mal lotis. Nous prenons constamment du recul en relativisant notre simple confinement par rapport à ceux qui sont en première ligne face à l’épidémie, notamment le personnel médical », a confié la jeune marocaine, dans un entretien téléphonique accordé à la MAP.
Le passage au télétravail a été largement apprécié par la jeune cadre du secteur banquier, qui, en compagnie de son mari, veille à assurer le homeschooling de son premier fils Elyas âgé de 7 ans, tandis que des activités ludiques sont soigneusement concoctées pour son autre fils Nayel de trois ans.
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Le plus dur à ce stade est de maîtriser le stress et l’impact que ce contexte particulier puisse avoir sur les enfants, a estimé cette maman intransigeante. Une attention spéciale doit leur être accordée, en leur expliquant les choses via des mots simples et rassurants, sans pour autant les exposer au flux continu et abondant d’informations et d’alertes au sujet du Covid-19, a jugé Meriem.
Ces préoccupations sont partagées par Ghizlane El Filali Rotbi, qui réside depuis plus de quatre ans à Jakarta. Cette femme au foyer à plein temps a relevé l’impératif de consacrer un traitement particulier aux enfants, une proie facile aux ondes négatives qui peuvent émaner des adultes durant la pandémie mondiale. La vigilance est de mise!, assure cette originaire de Larache convaincue que tout sentiment d’angoisse et d’insécurité est dangereusement transmissible aux enfants.
« Ils sont très sensibles au moindre détail et changement. Ils ressentent notre angoisse et notre désarroi. Ils pourraient facilement pâtir de l’atmosphère d’anxiété qui pourrait s’installer au fil des jours à notre insu », a-t-elle confié à la MAP.
S’agissant de l’impact du confinement sur la mégapole indonésienne, Ghizlane a considéré que la vie a pris une sorte de pause au moment où le dynamisme de la ville devait atteindre son comble surtout durant le Ramadan.
« Les artères de la capitale sont désertes, les embouteillages monstres ont disparu comme par magie. Les malls très prisés de la capitale sont fermés, tandis que les restaurants et cafés ont limité leurs services à des commandes en ligne », a-t-elle fait savoir, ajoutant que même les salles de sports et les piscines au niveau des espaces résidentiels sont fermés par mesures de prévention.
Ainsi, pour briser l’ennui d’un quotidien trop monotone, Ghizlane et sa petite famille ont trouvé refuge dans de nouvelles activités à domicile. Des plats faits maisons, des séances de méditation et de sport, ainsi que des soirées cinéma font le bonheur de la famille confinée.
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Pendant ce temps, la Marocaine Boutaina Rahal affirme déjà voir la lumière à l’autre bout du tunnel, après un déconfinement entamé avec prudence en Malaise, son pays de résidence.
Psychothérapeute de profession, Boutaina a veillé, depuis le début de la crise épidémique en Malaisie, à prêter une oreille très attentive à ses patients. Ses séances de thérapies sont désormais dispensées en ligne, a indiqué à la MAP cette passionnée du bien être psychologique, assurant qu’une bonne santé mentale est primordiale pour renforcer son système immunitaire durant cette conjoncture spéciale.
« Mes patients et moi nous nous sommes conformés aux mesures préventives et de distanciation sociale en vigueur. Ainsi, en tant que psychothérapeute, j’ai fait le choix de les assister notamment à travers une hotline gratuite opérationnelle 24h/24h », a noté Boutaina, titulaire d’une maîtrise en psychothérapie à la New School of Psychotherapy and Counseling à Londres.
La maman de Douaa et Israa ne manque pas de mener une profonde méditation axée sur le lot des bienfaits du Covid-19, en restant confiante en un lendemain meilleur!