Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger,…
Sahara: bloqué par la Russie, le vote d’une résolution au Conseil de sécurité reporté à vendredi
Publié leLa Russie a bloqué le projet de résolution prolongeant d’un an le mandat de la mission onusienne au Sahara rédigé par Washington, en charge du dossier aux Nations unies, ont indiqué à l’AFP plusieurs diplomates.
A l’origine, le texte devait être adopté hier, mercredi 27 octobre. Un vote n’est désormais plus attendu que vendredi alors que le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, expire dimanche.
Selon un diplomate, Moscou n’est « pas satisfait avec des paragraphes relatifs au processus politique » et appuie aussi le refus de l’Algérie de reprendre les tables rondes, comme celles organisées en Suisse par l’ex-émissaire de l’ONU Horst Köhler jusqu’au printemps 2019 avant de démissionner face à l’absence de percée.
Successeur nommé récemment, l’Italien Staffan de Mistura doit relancer la médiation onusienne à compter du 1er novembre.
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Face aux Etats-Unis, la Russie n’est pas seule. « Pour le Kenya, notre ligne rouge est la question de l’autodétermination », a affirmé mercredi à l’AFP son ambassadeur à l’ONU, Martin Kimani, président en exercice du Conseil de sécurité.
Les Etats-Unis font pression
« Pour nous, par principe, s’il n’y a pas de reconnaissance du droit à l’autodétermination, alors nous aurons beaucoup de mal avec la résolution », a insisté l’ambassadeur kenyan. Selon un diplomate s’exprimant sous anonymat, le Kenya est aussi « préoccupé par le problème » soulevé par l’Algérie. « Mais les Etats-Unis font pression sur eux », a-t-il dit.
Ces derniers jours, Alger est monté au créneau à plusieurs reprises pour dire à l’ONU son opposition à reprendre un format de table ronde pour des négociations, jugé « contreproductif ».
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Ce format préconisé par le Conseil de sécurité et qui figurait encore mercredi dans un projet de texte américain obtenu par l’AFP implique le Maroc et le Front Polisario, ainsi que l’Algérie et la Mauritanie, en tant qu’observateurs.
Alger a rejeté cette proposition et veut imposer des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario.