Nouvelles lois électorales, le RNI s’impatiente

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Aziz Akhannouch, président du RNI. DR.

À quelques mois des élections, les textes juridiques réglementant le système électoral n’ont pas encore été finalisés. Un retard qui semble agacer le RNI en la personne de son secrétaire général, Aziz Akhannouch.

Lors de la dernière réunion du bureau politique du parti de la colombe tenue le 19 janvier, ce dernier, par ailleurs ministre de l’Agriculture, s’est dit « préoccupé par le retard du gouvernement à présenter les textes juridiques relatifs aux prochaines échéances ». Les tractations pour la réforme de ces textes avaient pourtant commencé il y a près d’un an lorsque le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, avait ouvert sa porte aux partis politiques pour lancer les concertations sur la réforme d’un système qui aurait montré ses limites selon plusieurs acteurs politiques.

Il était alors question de réfléchir à la révision du mode de scrutin, du seuil électoral et de la loi organique relative aux partis, entre autres textes sans « aucune ligne rouge » selon les propos mêmes de Laftit.

Seulement voilà, la finalisation du code électoral a fini par être reportée jusqu’à nouvel ordre. Le département l’Intérieur étant plus occupé par les derniers développements du dossier du Sahara marocain avec la prise de position américaine et surtout par les préparatifs pour la campagne de vaccination contre la Covid-19.

Il faut donc croire que le RNI s’impatiente puisqu’il demande à l’ensemble des formations politiques de s’engager afin de faire avancer le chantier et réussir les prochaines élections.

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