Un soldat israélien a été tué mardi dans une attaque en Cisjordanie occupée, le deuxième…
Cisjordanie: décès d’un Palestinien blessé par un tir israélien
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Un Palestinien blessé samedi dans des heurts avec l’armée israélienne en Cisjordanie occupée est décédé dimanche des suites de ses blessures, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.
Le ministère avait indiqué samedi que deux Palestiniens avaient été grièvement blessés par balles lors d’affrontements avec des soldats israéliens à Qarawat Bani Hassan, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Mujahed Dawood, 30 ans, est décédé des suites de ses blessures, a-t-il indiqué dimanche dans un communiqué.
L’armée israélienne avait déclaré de son côté samedi que des Palestiniens avaient lancé des pierres sur des soldats à proximité de Qarawat Bani Hassan, au sud-ouest de la ville de Naplouse. Ces derniers ont alors répliqué avec « des tirs à balles réelles », avait-elle ajouté.
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Ces violences interviennent dans un contexte de vives tensions en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu.
Elles se sont accrues ces derniers mois dans le nord de ce territoire, notamment dans les secteurs de Naplouse et Jénine, bastions de groupes armés, où l’Etat hébreu a multiplié les opérations dans la foulée d’attaques anti-israéliennes meurtrières en mars et en avril.
Centaine de morts
Ces raids, souvent émaillés de heurts avec la population palestinienne, ont fait plus d’une centaine de morts côté palestinien, soit le bilan le plus lourd en Cisjordanie depuis près de sept ans, selon l’ONU.
Le Cogat, l’organe du ministère israélien de la Défense qui supervise les activités civiles dans les Territoires palestiniens, a annoncé dimanche matin avoir annulé les permis d’entrée sur son territoire de 164 membres de familles de « terroristes de la région de Naplouse ».
« Les terroristes qui se cachent au sein de la population civile de Naplouse doivent savoir que leur identité est connue des forces de sécurité et que leur choix de la voie du terrorisme aura des répercussions sur leurs familles qui ne pourront plus gagner leur vie en Israël », a déclaré le chef du Cogat Ghasan Alyan dans un communiqué.
