Biden veut défendre sur le terrain ses réformes économiques qui n’ont « rien de radical »

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Le président américain Joe Biden parle de la prise de contrôle de l'Afghanistan par les talibans depuis la salle est de la Maison Blanche, le 16 août 2021, à Washington. (Photo de Brendan Smialowski / AFP)

Joe Biden a promis samedi d’aller à la rencontre des Américains pour défendre ses réformes écononomiques, affirmant qu’elles n’avaient « rien de radical » pour tenter de rallier la poignée d’élus centristes de son camp démocrate qui bloquent leur adoption.

Comme vendredi lors d’une rare visite au Congrès américain qui a abouti à un report sine die de tout vote sur ses deux mégaplans d’investissements, le président des Etats-Unis a affiché un optimisme à toute épreuve.

« Je crois que je peux y arriver », a-t-il redit à des journalistes en quittant la Maison Blanche pour se rendre dans son Etat du Delaware pour le week-end. Il a ajouté qu’il allait « travailler dur » pour faire adopter les deux textes.

Le président Biden a annoncé qu’il irait « à travers le pays » dès la semaine prochaine « pour expliquer pourquoi c’est tellement important ».

Sa porte-parole Jen Psaki a précisé qu’il allait aussi « continuer à dialoguer de manière étroite » avec les parlementaires au cours du week-end.

« Il n’y a rien de radical dans ces projets de loi », a insisté l’ancien sénateur issu de l’aile modérée du parti démocrate.

Les parlementaires démocrates, qui ne bénéficient que de majorités étriquées à la Chambre des représentants et au Sénat, doivent s’entendre sur un plan d’investissements dans les infrastructures de 1.200 milliards de dollars qui a aussi le soutien d’une partie des républicains, et sur une refonte de l’Etat-providence pour un montant fixé initialement à 3.500 milliards de dollars.

 

Lire aussi: Sous-marins: Macron et Biden tentent un « retour à la normale »

 

Un vote final était prévu cette semaine sur le volet infrastructures mais les élus de l’aile gauche ont menacé de s’y opposer, faute de garantie de voir aboutir aussi la partie sociale.

Or, une poignée de démocrates centristes ne veulent pas entendre parler de ce plan tel qu’il est, contestant son montant qu’ils jugent exorbitant et son financement par des hausses d’impôts sur les riches et les multinationales.

En acceptant de reporter le vote sur les infrastructures, Joe Biden et les chefs démocrates du Congrès ont de fait accédé à une demande-clé de l’aile gauche, qui veut que le sort des deux volets soit lié.

Le président a reconnu samedi qu’il n’avait « pas les votes » pour faire passer un texte indépendamment de l’autre.

Il n’a pas fixé de nouvelle échéance pour leur adoption parallèle. Vendredi il avait martelé qu’ils passeraient « peu importe quand », « dans six minutes, dans six jours ou dans six semaines ».

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