Le président français Emmanuel Macron sera au Maroc les 14 et 15 juin prochain, affirment…
Macron dit vouloir «avancer» avec le Maroc et l’Algérie, au-delà des «polémiques»
Publié leLe président français Emmanuel Macron a déclaré lundi qu’il allait continuer à « avancer » pour renforcer la relation de la France avec l’Algérie comme le Maroc, au-delà des « polémiques » actuelles.
« On va avancer, la période n’est pas la meilleure mais ça ne m’arrêtera pas », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse sur sa stratégie en Afrique, pointant du doigt ceux qui « essaient de monter en épingle des péripéties » et, concernant l’Algérie, « ont intérêt à ce que l’on fait n’aboutisse pas » à la réconciliation.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs refusé de voir en l’Afrique un « pré carré » ou un terrain de « compétition », lors d’un discours à l’Elysée à la veille d’une tournée africaine.
L’Afrique n’est pas un « pré-carré », il faut passer d’une « logique » d’aide à celle d’investissement, a estimé le chef de l’Etat français, plaidant pour « une nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable » avec les pays du continent africain.
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Il a demandé de passer d’une « logique » d’aide à celle d’investissement, plaidant pour « une nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable » avec les pays du continent africain.
Le président français a dit faire preuve « d’une profonde humilité face à ce qui se joue sur le continent africain », « une situation sans précédent dans l’histoire » avec « une somme de défis vertigineux ».
« Du défi sécuritaire climatique au défi démographique avec la jeunesse qui arrive et à laquelle il faut proposer un avenir pour chacun des États africains », a-t-il énuméré, appelant à « consolider des États et des administrations, investir massivement dans l’éducation, la santé, l’emploi, la formation, la transition énergétique ».
Emmanuel Macron a aussi annoncé « une loi cadre » pour « procéder à de nouvelles restitutions » d’œuvres d’art « au profit des pays africains qui le demandent ».
Cette loi « sera proposée dans les prochaines semaines par la ministre de la Culture à notre Parlement » et « permettra de fixer la méthodologie et les critères pour procéder » à ces restitutions, « reposant sur un partenariat culturel et scientifique pour accueillir et conserver ces œuvres », a-t-il poursuivi.
Il a indiqué souhaiter « que cette démarche puisse s’inscrire dans une dynamique plus large et également une dynamique européenne ».