Grande surprise. Le Festival international du film de Marrakech (FIFM) a décidé de surseoir à…
Le film irakien «My Mothers Hand» remporte le Prix du Festival d’Oujda
Publié leLe Grand Prix de la 11e édition du Festival international Cinéma et Immigration d’Oujda, a été décerné, samedi lors de la cérémonie de clôture, au court-métrage irakien « My Mothers Hand », réalisé par Kardina Hemn.
Le réalisateur marocain Mohamed El-Haoury a reçu le prix de la meilleure réalisation pour son film « At the Edge of the Sea », tandis que le film iranien « The Eye of Bread », réalisé par Othman Mohamed et Khaled Farajzadeh, a décroché le prix du meilleur scénario.
Le Prix du Jury a été attribué au film « Tendre Threads » du réalisateur marocain Ouijdan Khaled, alors que Fatma Saidani a obtenu le prix de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans « La Veille du volcan », œuvre du réalisateur tunisien Youssef Abanoub. Le film « Une Mémoire pour l’Oubli » du réalisateur marocain Lhouari Ghobari a également reçu une mention spéciale du jury.
Du côté des longs-métrages, le film libyen « Al-Barony », de Oussama Rizk, a raflé les prix tant convoités de la meilleure réalisation et du meilleur scénario. L’acteur marocain Rabia Kati a été honoré du prix du meilleur rôle masculin pour sa performance remarquable dans le même film. L’actrice Basma Mazouzi s’est vue attribuer une mention spéciale du jury pour son rôle dans « Cheetah », du réalisateur marocain Lotfi Ait El Jaoui.
Présidé par le réalisateur marocain Mohamed Fakran, le jury de cette édition a évalué les 14 films en compétition, dont quatre longs métrages et dix courts métrages. Ces productions, représentant divers pays tels que le Maroc, la Tunisie, la Libye, l’Égypte, l’Irak, l’Iran, la Belgique et la Russie, ont enrichi l’événement organisé par l’Association Solidarité pour le Développement et la Migration, placé sous le thème évocateur « Cinéma et Médias ».
Outre les projections des films en lice, le festival a mis en lumière des acteurs et des personnalités du cinéma, animé des séminaires sur le septième art et les médias, ainsi qu’une « Master Class » dédiée au cinéma. Des ateliers de formation ont également été proposés aux étudiants et aux jeunes de la région de l’Oriental, insufflant ainsi une nouvelle dynamique à la scène cinématographique locale.