Les MRE sauvent le trafic aéroportuaire, le Maroc se rapproche de l'immunité collective; 3 nouvelles…
La revue de presse de ce mardi 5 septembre
Publié leLa Confédération marocaine de TPE-PME tire la sonnette d’alarme sur la situation des petites entreprises et des auto-entrepreneurs ; Le PPS interpelle la ministre des Finances sur les mesures de lutte contre la hausse des prix ; Plusieurs dossiers vont occuper l’actualité au début de cette année, en tête, le remaniement ministériel de mi-mandat qui revient avec insistance… Voici une sélection de titres traités par la presse nationale ce mardi
Le Matin
La Confédération des TPE-PME lance un appel de détresse
La Confédération marocaine de TPE-PME tire la sonnette d’alarme sur la situation des petites entreprises et des auto-entrepreneurs. Face à la hausse des coûts des intrants, à l’alourdissement de la pression fiscale et à la concurrence «déloyale» du secteur informel, la Confédération appelle le gouvernement et les banques à soutenir les très petits, petits, moyens et auto-entrepreneurs à travers une série de mesures.
Le Matin
Driss Lachgar : «L’USFP contribuerait mieux aux grandes réformes si elle faisait partie du gouvernement»
Lors d’une rencontre avec «Le Matin», le premier secrétaire général de l’USFP a affirmé que la rentrée politique doit être synonyme de remaniement gouvernemental. «Cette pratique est devenue une tradition à mi-mandat de chaque gouvernement depuis la Constitution de juillet 2011», souligne Driss Lachgar qui estime qu’il s’agit de «mettre fin à certains dysfonctionnements et insuffisances» constatés dans les grands chantiers lancés. À cet égard, il affirme que l’USFP est toujours prête à contribuer aux grandes réformes initiées par Sa Majesté en étant au sein de la coalition de la majorité.
Le Matin
Le PPS interpelle la ministre des Finances sur les mesures de lutte contre la hausse des prix
Face à la hausse continue des prix, le groupe parlementaire du progrès et du socialisme a adressé une question écrite à la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, dans laquelle il l’interpelle sur les raisons du renchérissement du coût de la vie ainsi que sur le faible impact des mesures prises par le gou- vernement pour y faire face. Dans cette correspondance, le président du groupe parlementaire du parti du livre, Rachid Hammouni, a dénoncé la hausse des prix des matières premières qui ne fait qu’exacerber la souffrance des familles, particulièrement celles vulnérables et au revenu modeste, surtout dans le contexte de la rentrée scolaire et des vacances estivales.
L’Economiste
Déficit commercial: la petite embellie
A fin juillet, les exportations ont augmenté de 0,8% alors que les importations ont reculé de 2,3%. Elles se sont établies à 250,14 milliards de DH contre 419,61 milliards pour les importations. Ce qui s’est traduit par un allégement du déficit commercial de 6,5% à 169,47 milliards de DH et une légère amélioration du taux de couverture. Les sept premiers mois de l’année sont également marqués par la bonne tenue des métiers mondiaux du Maroc.
L’Economiste
Santé, allocations familiales…, les dossiers de la retraite
La rentrée politique promet d’être mouvementée. Plusieurs dossiers vont occuper l’actualité au début de cette année. En tête, le remaniement ministériel de mi-mandat qui revient avec insistance. Dans tous les cas, dans les salons Rbatis, les discussions sont focalisées sur cette question d’autant que le changement au sein de l’équipe aux commandes intervient traditionnellement à mi-mandat. Les ministres cités comme des partants sont en charge de secteurs qui n’ont pas été à la hauteur des attentes. Du coup, il est temps de retoquer le gouvernement de compétences comme on l’avait qualifié à sa formation. D’autres dossiers, qui étaient à l’ordre du jour de l’exécutif, n’ont pas été traités. C’est le cas de la réforme des retraites, qui n’a pas bougé d’un iota. Pourtant, tout le monde s’accorde sur l’urgence de trouver des solutions au problème du déficit des caisses de retraite, particulièrement la CMR.
L’Economiste
Les banques toujours aussi performantes
Les sociétés financières se portent plutôt bien, boostées par les résultats des bancaires dans un contexte peu favorable marqué par la hausse des taux sur le marché. Preuve en est les chiffres réalisés au terme du premier semestre de l’année en cours. Le PNB des financières ressort, selon BMCE Capital Global Research, en hausse de +12% à 40,5 milliards de dirhams intégrant principalement les contributions additionnelles d’Attijariwafa bank (+1,530 milliard de dirhams), de BCP (+ 1,255 milliard de dirhams) et de BOA (+ 651 millions de dirhams). Une performance qui trouve son origine dans deux facteurs notamment le rebond du résultat sur opérations de marché et la très bonne tenue de la marge d’intérêt en dépit de la hausse du taux directeur. Pour ce qui est des banques cotées à la Bourse de Casablanca, le produit net bancaire s’est inscrit en hausse de 3,7% au cours du premier trimestre, atteignant ainsi un total de 18 milliards de dirhams. Les marges sur commissions ont progressé de 15,7%, alors que les marges d’intérêts ont augmenté de 11,8%.
L’Opinion
Grève, SMIG et Code du travail: ni avancée, ni trêve, ni compromis
Au fur et à mesure que le temps passe, l’étau se resserre autour du ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, qui doit trouver le plus rapidement possible un compromis avec les partenaires sociaux sur la loi relative au droit de grève. Au moment où la CGEM critique le retard de la sortie du texte, prévue avant la fin de la deuxième année législative, les syndicats renvoient la balle au ministre qui promet d’apporter bientôt un texte final. Le retard de la sortie de ce texte épineux, comme celui de la réforme du Code du travail, semble hypothéquer l’avenir du dialogue social à tel point que le flou plane sur la deuxième hausse du SMIG. Tout dépend de l’issue des discussions au niveau de la commission technique. Alors que les syndicats s’attachent aux libertés syndicales, le Patronat plaide pour plus de flexibilité.