La revue de presse de ce jeudi 1er juin

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La revue de presse du jeudi 27 avril
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Les délais de paiement sont à l’origine des défaillances d’entreprises ; les coûts exorbitants des aliments nécessaires à l’engraissement des ovins ont fait grimper les prix ; La CDT annonce l’organisation d’une marche nationale à Casablanca le 4 juin pour protester contre «les atteintes aux droits des travailleurs» ; le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka a confirmé que les ressources en eau enregistrent des baisses depuis plusieurs années… Voici une sélection de sujets traités par la presse nationale ce jeudi 1er juin. 

L’Economiste

Délais de paiement : un léger recul mais la gangrène est toujours là 
Les délais de paiement sont à l’origine des défaillances d’entreprises, compliquent la vie aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’à la très petite entreprise. La tendance pourrait bientôt s’inverser une fois la nouvelle loi mise en place. En attendant, l’année 2021 a été marquée par un recul même si le niveau des délais de paiement reste préoccupant. Les dernières statistiques livrées par Inforisk rendent compte d’une baisse globale des délais clients de 10 jours, les ramenant de 253 jours en 2020 à 243 jours en 2021. Ce qui correspond à 8 mois de retard! Et c’est la première fois depuis 10 ans qu’ils ont baissé. Globalement, les TPE sont souvent dépendantes de quelques clients importants et se plient à leurs exigences pour maintenir leur activité. Elles peuvent accepter les conditions de paiement imposées même si elles sont défavorables allant parfois jusqu’à accorder « des ristournes » pour se faire payer.

L’Economiste

Aid Al Adha : les raisons de la flambée des prix du mouton
Dans les souks hebdomadaires et chez les éleveurs/engraisseurs de moutons, le journal a constaté une frénésie qui touche tout particulièrement les prix des ovins et caprins destinés au sacrifice. Ils connaissent, en effet, des hausses qui varient entre 900 dirhams pour les agneaux et 2.500 p dirhams pour les béliers selon la race, le poids et les régions d’élevage. Le kilogramme du mouton vif est passé de 68 dirhams en 2022 à plus de 75 dirhams cette année. Auprès des éleveurs/engraisseurs et des agriculteurs de manière générale, on relève trois raisons principales à cette flambée. D’abord, les coûts exorbitants des aliments nécessaires à l’engraissement des ovins, surtout en l’absence d’une réelle concurrence entre la poignée de producteurs de ces aliments. Ensuite, et malgré les efforts déployés par le gouvernement sur hautes instructions royales, dans le cadre d’un programme exceptionnel pour atténuer des effets de la sécheresse, il semble que les mesures de soutien aux éleveurs n’ont pas été suffisantes et, surtout, qu’elles ont été “mal gérées”, selon de nombreux éleveurs, en amont par les instances chargées de leur application.

 

Le Matin

CDT: une marche nationale dimanche contre «l’inaboutissement» du dialogue social 
La Confédération démocratique du travail (CDT) annonce l’organisation d’une marche nationale à Casablanca le 4 juin pour protester contre «les atteintes aux droits des travailleurs» et exprimer son mécontentement face à l’absence de «dialogue sérieux» de la part du gouvernement. «La CDT a décidé d’organiser cette marche pour sortir le dialogue social de l’impasse», déclare Khalid Houir Alami, membre du bureau exécutif de la Confédération.

Le Matin

Capital-investissement : l’écosystème promis à une nouvelle dynamique 
L’industrie du capital-investissement au Maroc a encore du chemin à parcourir. Pour donner un réel coup de fouet au développement de cette activité et la faire monter dans le processus de financement des projets d’investissement des entreprises, l’Exécutif prévoit l’entrée en vigueur, dès cette année, de la nouvelle loi sur les OPCC. L’Autorité marocaine du marché des capitaux, elle, prévoit toute une batterie de mesures dont une circulaire sur la protection des investisseurs et la gestion des risques et des modèles types sur le règlement de gestion des Organismes de placement collectif en capital.

L’Opinion

CESE : Baraka préoccupé par le recul de la quantité d’eau par habitant 
A l’occasion d’une rencontre, tenue dans le cadre d’une séance d’écoute pour préparer le rapport annuel du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka n’a pas manqué de signaler que les ressources en eau enregistrent des baisses depuis plusieurs années. Chiffres à l’appui, Baraka a noté que la disponibilité en eau par habitant et par an avoisine actuellement 606 m3, ce qui est déjà inférieur au seuil critique de 1000 m3. Une situation qui ne prête pas à l’optimisme puisque “đici 2030, l’estimation est de seulement 500 mètres cubes par habitant par an”, a-t-il martelé. Baraka a ainsi pointé du doigt l’irrégularité saisonnière et annuelle des précipitations, précisant toutefois que certaines régions du pays sont mieux loties affichant des réserves d’eau très importantes. Plus de la moitié des réserves en eau de surface est concentrée dans les bassins hydrauliques du Nord-Ouest, notamment les bassins Sebou et Loukkos, qui ne représentent que 7% de la surface totale du pays

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