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La police scientifique et technique, un système intégré alliant technologies modernes et compétences hautement qualifiées
Publié leLa police scientifique et technique relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) constitue une valeur sûre dans le travail de cette Institution nationale, à la faveur de son rôle déterminant dans l’analyse des traces et indices susceptibles de résoudre les affaires criminelles.
La DGSN a ainsi choisi la police scientifique et technique comme invitée d’honneur de ses 5èmes Journées portes ouvertes (JPO), qui se poursuivent jusqu’au 21 mai, à travers un stand central et intégré qui donne un large aperçu sur l’écosystème de ce corps de police.
Cet espace, qui reflète le développement qu’a connu la police scientifique et technique, détentrice depuis 2017 du certificat de qualité ISO 17025 pour l’ensemble de ses activités dans le domaine de l’expertise scientifique et technique, se compose d’un pavillon central avec un stand dédié à ce corps de police, outre un autre de simulation des scènes de crime qui permet aux visiteurs de prendre connaissance des techniques et normes y afférentes, à travers des présentations mettant en avant l’utilisation des techniques modernes pour l’obtention des preuves scientifiques et leur préservation conformément à des règles strictes en application des normes internationales en vigueur.
A cet effet, les responsables de cet espace ont mis à la disposition du public plusieurs stands thématiques sur les diverses spécialités de la police scientifique, notamment celui dédié à la biologie qui présente les dernières technologies permettant, entre autres, l’extraction d’ADN et l’analyse des empreintes génétiques pour résoudre des crimes et identifier les victimes de catastrophes et d’accidents, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, Hakima Yahia, commissaire de police principale, cheffe du Laboratoire national de la police scientifique et technique de la DGSN.
L’espace comprend également, a-t-elle poursuivi, un stand de la chimie médico-légale qui propose à ses visiteurs un aperçu sur les méthodes de travail dans les affaires relatives aux explosifs, notamment lors du démantèlement des réseaux terroristes et un autre des drogues et des poisons qui met en exergue les techniques utilisées pour élucider des affaires liées aux stupéfiants et aux morts mystérieuses.
Pour ce qui est du stand de simulation des scènes de crime, Zakaria Jalti, commissaire de police principal, chef du service de suivi sur le terrain et de coordination à l’Institut des sciences forensiques de la DGSN, a fait savoir que la scène de crime constitue le point de départ du travail de la police scientifique et technique, toutes spécialités confondues, notant que l’objectif principal de ce stand est de sensibiliser les visiteurs à la nécessité de préserver la scène de crime, qu’ils soient témoins ou victimes d’actes criminels.
Ce stand offre également l’opportunité de présenter le rôle des équipes de techniciens de la scène de crime, présentes au niveau de 131 services de diagnostic judiciaire déconcentrés, a-t-il précisé, ajoutant que leur rôle consiste à collecter, emballer et envoyer les preuves aux laboratoires d’expertise.
Il permet aussi de mettre en relief les efforts entrepris par la DGSN dans ce domaine aussi bien à travers la formation et la formation continue des éléments de police relevant de ces équipes ou la mise à leur disposition d’équipements avancés et de véhicules bien équipés pour mener à bien leurs missions, a-t-il expliqué.
Tenues sous le thème « La Sûreté Nationale : citoyenneté et solidarité », les 5èmes JPO visent à informer le public sur les efforts de modernisation mis en place par la DGSN pour assurer la sécurité des personnes et des biens et préserver l’ordre public.