Interdiction de prénoms amazighs: l’Intérieur s’explique

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Le refus d’inscrire des prénoms amazighs dans l’état civil n’est aucunement dû à une discrimination ou à une interdiction des prénoms choisis, a expliqué le ministère de l’Intérieur lundi.

Le ministère de l’Intérieur vient de réagir aux informations concernant le refus d’inscrire dans l’état civil des prénoms amazighs, notamment, Silya, Massine, Syman…  «Après investigation des services concernés du ministère de l’Intérieur, il s’est avéré que les refus ont été dus soit à un document important qui a manqué, soit au fait que l’agent de l’état civil a demandé un délai pour une concertation, conformément aux mesures  légales et aux procédures suivies dans ce genre de cas», indique le ministère dans une communiqué parvenu à H24Info lundi.

La même source tient ainsi à assurer qu’après que les citoyens concernés ont complété les formalités et les documents nécessaires, leurs nouveau-nés ont été enregistrés sans problème.

«Il y a une exagération énorme et un manque d’objectivité des médias dès qu’il s’agit d’un prénom amazigh, alors qu’ils sont très rares», estime le ministère ajoutant que tous les citoyens marocains sont en effet soumis à ces procédures sans distinctions quelconques.

Par ailleurs, le ministère fait état de l’enregistrement annuel d’entre 600 000 et 750 000 nouveau-nés de différentes composantes: «Marocains amazighs, arabes, hassanis ou hébraïques». Et de conclure que les dispositions légales, notamment l’article 21 de la loi sur l’Etat civil, garantissent à tout citoyen le droit de choisir librement un prénom pour ses enfants, «sans que cela ne porte atteinte ni aux mœurs et ni à l’ordre public».

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