Les gendarmes enquêtent sur des vaccins cancérigènes administrés à des poules

Des produits chimiques et médicaments importés sont détournés de leur usage pour vacciner des volailles ou arroser des légumes et des fruits afin qu’ils mûrissent prématurément.
Une unité spéciale de la gendarmerie royale a lancé une enquête sur une affaire d’importation de produits chimiques et de médicaments qui sont détournés de leur usage afin de vacciner des volailles ou arroser des légumes et des fruits pour qu’ils murissent prématurément, rapporte Al Massae dans son édition de mardi 30 janvier.
Selon le quotidien, l’enquête est menée par des éléments relevant du service d’environnement de la gendarmerie royale ainsi que de la police judiciaire.
Ainsi, le propriétaire d’une ferme et ses employés qui sont au centre de cette enquête ont été interrogés suite à une plainte déposée contre eux après que ces derniers aient jeté une grande quantité de poules mortes dans un endroit non conforme, mais aussi pour la vaccination de volailles avec des médicaments non autorisés par la loi 49/99 relative à l’élevage des volailles.
La même source relève également que l’enquête vise à mettre la lumière sur la manière avec laquelle ces substances ont été introduites dans le territoire national via l’aéroport de Casablanca sachant qu’elles sont interdites.
Les investigations doivent également identifier les individus qui assurent l’encadrement sanitaire et qui sont suspectés d’être impliqués dans d’autres fermes dans la région de Rabat où ont été découverts des emballages de médicaments cancérigènes. Il est question de substances utilisées par les vétérinaires exclusivement pour vacciner les vaches et les chevaux, mais qui ont été utilisées pour vacciner des poules, précise le journal.