France: Rachida Dati, nouvelle ministre de la Culture, son parti l’exclut

L’annonce attendue du nouveau gouvernement français a apporté son lot de surprises: la nomination de Rachid Dati au poste de ministre de la Culture a pris tout le monde de court. 

A la suprise générale, l’ancienne ministre Rachida Dati, 58 ans, est nommée ministre de la Culture dans le nouveau gouvernement français dirigé par le jeune Gabriel Attal. Dati, ancienne Garde des Sceaux et proche de Nicolas Sarkozy, récupère le poste de la Culture. Figure des Républicains (LR), la franco-marocaine marque son retour au gouvernement après 15 ans d’absence.

Rachida Dati, une nouvelle ministre de la Culture mise en examen pour « corruption » et « trafic d’influence »https://t.co/WytHdXnLWd pic.twitter.com/eDRi2OFUiE

— BFMTV (@BFMTV) January 11, 2024

Seulement, sa nomination ne passe pas du côté de sa famille politique. Aussitôt annoncée, le patron des Républicains (LR) Eric Ciotti s’est empressé à exclure Rachida Dati de la formation qu’il chapeaute et ce via un tweet!

« Nous sommes dans l’opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret », a déclaré M. Ciotti dans un communiqué, déplorant le départ de l’ancienne Garde des Sceaux,

Rachida Dati a fait le choix d’entrer au Gouvernement.

Elle se place en dehors de notre famille politique.

Elle ne fait désormais plus partie des Républicains.

Nous sommes dans l’opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret.

— Eric Ciotti (@ECiotti) January 11, 2024

Le chef de file de la droite avait promis dès l’annonce de la nomination mardi de Gabriel Attal à Matignon que son parti resterait dans l’opposition.

Pour le président des jeunes LR, Guilhem Carayon, Mme Dati « se déshonore » en rejoignant le macronisme. « A l’opportunisme, je préfèrerai toujours la constance, la clarté et les convictions », a-t-il affirmé sur X.

Une chose est sûre: la nomination de la franco-marocaine, fervente partisane du rapprochement entre le Maroc et la France devrait contribuer au réchauffement des relations entre Rabat et Paris.